L'histoire :
An de grâce 1865. Il a passé pas loin d'une année, mort, par terre, sur ce champ. Bien qu'il ait été transpercé, tailladé, pendu, abattu et écorché, il avait fini par se relever. Les loups avaient formé un cercle autour de lui, pour le veiller. Non pas pour le protéger des charognards, mais pour s'assurer que rien de vivant ne s'approcherait de lui. Rien de vivant jusqu'à ce qu'il revive. Leur veille sans faille était la preuve qu'ils savaient. Il savaient qu'il reviendrait à nouveau. Un Spawn. Le voyage à ses côtés ne faisait que commencer. Pour retrouver ceux qui ont perpétré le massacre lors de l’embuscade de sa caravane. Ils pouvaient être n’importe où, il allait les pourchasser. L'un après l'autre. Jusqu'à ce qu'ils paient pour ce qu'ils avaient fait à sa sœur. Il voulait seulement la protéger, mais tout a dérapé... Mais sa vengeance n'allait pas tarder. Il sentait déjà leur sang. Et il y eut cette déflagration et l'instant d'après, il était ici ! Plus de 160 ans dans le futur, dépossédé de sa chance d'infliger le châtiment pour venger Amy !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela faisait longtemps que Todd McFarlane n'avait pas lancé une série dérivée de son personnage fétiche et c'est dans la foulée de King Spawn, dont le premier épisode a battu les records de ventes, que sort la série dérivée consacrée au Pistolero, GunSlinger Spawn. Alors autant vous le dire tout de suite, si elle s'avère spectaculaire car superbement dessinée, son histoire et sa narration ne réservent - et c'est un peu dommage - aucune surprise. Si le concept est plaisant et qu'il a germé il y a déjà fort longtemps au sein d'un épisode de la série régulière, il ne s'agit cette fois-ci pas d'un ami de Francis Parker, l'arrière grand-père de Al Simmons. Donc on ne sait pas grand chose de ce nouveau Pistolero, mais on en prend tellement plein les yeux d'emblée qu'on ne demande qu'à suivre le chemin sanglant de ses origines. Un brin de mystère, une légion de cadavres et de têtes et voilà que le Clown entre en scène. Jusqu'à la grosse baston, il est comme ça, le Violator. Saupoudrez le tout de poudre noire à canon et de poussière d'ailes d'ange arrachées et on a droit à une mise en place de la série qui donne le ton. Et l'artisan de cette histoire qui en met plein les yeux à défaut de nous passionner, c'est Brett Booth, un vétéran qui joue à parfois reproduire la charte graphique « à la source » d'Image. Le prélude de 12 pages est une claque magistrale et les 120 pages qui suivent sont tout l'attrait de ces six premiers chapitres, complétés par le Spawn Universe #1 et ses trois histoires courtes. Comme toujours avec les productions de l'ami Todd, on en prend vraiment plein les yeux, ça balance du lourd et ce coup-ci, c'est du pur « Fight for Fun ». Voilà donc un Spawn action/baston !
