L'histoire :
Alors que les leaders mondiaux se réunissent en Arabie Saoudite pour le sommet annuel du G20, les discussions ont déjà dévié du changement climatique et des performances de chaque pays dans ce domaine pour se concentrer sur les récents désastres naturels. A propos de cette nouvelle vague de catastrophes, les géologues ont été cités à la tribune comme jamais auparavant. Partout sur le globe, la Terre a tremblé et les répliques s'enregistrent aussi par dizaines. Plus de 60 pays ont eu affaire à des évènements d'intensité basse ou modérée, et à leurs répliques, si le nombre des victimes ne dépasse pas 40 au niveau mondial, les experts sismologiques n'ont encore aucune explication à donner sur la cause des convulsions. En revanche ils sont unanimes : un tel déchaînement global est sans précédent dans toute l'histoire de l'Humanité. En réalité, les humains sont bien loin de se douter des causes ayant engendré la réaction de ces séismes. Nul ne peut savoir en effet qu'ils sont la conséquence de créatures démoniaques rendues prisonnières sur Terre, du fait de Spawn...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
King Spawn a fait une entrée fracassante sur le marché des comics puisque les ventes de son numéro 1 ont tout bonnement battu tous les records ! Il était donc légitime que le lectorat français soit impatient. Il ne sera pas déçu, ni surpris. En effet le créateur canadien ne s'est pas caché du fait qu'il avait l'ambition, avec cette seconde série, de pouvoir développer à sa guise un nombre important de personnages. Il faut dire que la série-mère a 30 ans alors avec ce premier volume, c'est le cas de la dire, les morts sont à l'honneur et comme tout est possible avec les démons, bon nombre de personnages croisés dès le début des années 90 vont revenir sur le devant de la scène. Kincaïd, ça vous dit forcément quelque chose ? Jason Wynn aussi ? Voilà qui vous donnera déjà quelques pistes. Autant vous le dire aussi, le début de King Spawn ne laisse pas de place aux temps morts. Ça bastonne à tout va, le maître-mot étant le spectacle et sa plus fidèle compagne, comme Wanda le fut avec Al Simmons : l'action ! Côté dessins, on a droit à un vrai petit régal. Après un premier chapitre de haute volée assuré par Jim Chung, c'est l'espagnol Javier Fernandez qui nous en met plein les yeux ! Avec son style « dirty » qui accomplit la prouesse d'être tout de même élégant, il délivre des pages impressionnantes, en particulier quelques splash de toute beauté. Le volume s'achève par un Interlude dessiné par Marcio Takara et on le ferme, bel et bien convaincu que la série mérite son couronnement !