L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque), on trouvera un dossier spécial de 20 pages reprenant l'historique de la série, l'intégralité des couvertures et des illustrations pour l'occasion, mais aussi les titres suivants :
- Spawn #149 : Random Patterns 2/2, Spawn #150 : Prologue & The Promise (Schémas aléatoires 2ième partie, Interlude et Renaissance) : Désormais privé de sa mémoire par le démoniaque Mammon, Spawn/Simmons continue à vagabonder, de région en région. Il parvient à Chicago et finit par pénétrer dans une église abandonnée. Pris de rage, il commence à tout détruire. C'est alors qu'apparaît The Heap, une créature issue du Monde Vert...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Todd McFarlane a choisi de relancer son personnage, qui fête son 150ième épisode ! Un record absolu pour un comics indépendant... Ainsi, après avoir enrôlé pour une courte pige Nat Jones, il confie désormais les pinceaux à Philip Tan, un graphiste qui va vite s'avérer époustouflant. Angel Medina n'a pourtant jamais démérité, alors qu'il avait lui-même pris la relève de Greg Capullo, vénéré par tous les fans. En guise d'adieu, Medina se fend de quatre dernières planches sepia, qui renvoient à la nostalgie de l'amour perdu du Hellspawn. Mais on n'a pas le temps de s'attarder sur ce glorieux passé, car David Hine prend désormais les commandes du scénario et sa première livraison en collaboration avec Philip Tan a de quoi impressionner : alors que Sam & Twitch pointent à nouveau leur nez, le Spawn va encore avoir forte affaire en affrontant Le Disciple, un des plus puissant guerrier des Cieux. Pour avoir osé s'aventurer dans la zone aveugle, un endroit qui annihile ses pouvoirs chaotiques, le Rejeton des Enfers sera déchiqueté, et son cœur arraché ! Aussitôt anéanti, voilà que nous devenons les témoins d'une autre malédiction, qui frappe cette fois-ci un petit garçon, Christopher, également nanti d'une étrange cape rouge... Voici donc de nouvelles pièces d'un puzzle amené à grandir. Plus que jamais, la série prend une tournure horrifique, et les éléments fantastiques sont un tremplin narratif qui amène au frisson. Mais où s'arrêteront-ils, chez MacFarlane Prod' ?