L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spawn #145 & 146, Destination : Anywhere, Part 1& 2 : (Destination : Nulle Part, 1ère et 2nde partie) : Privé de ses plus chers souvenirs par Mammon, Spawn a regagné sa forme humaine. Al Simmons vagabonde, sans but réel. Le voici désormais en pleine campagne américaine, où il finit par atterrir dans un drôle de village : le panneau à son entrée indique " Et in arcadia ego". Simmons remarque également que les figures du Diable sont omniprésentes dans l'architecture des bâtiments...
- Casefiles : Sam & Twitch, Have you seen me ? : (Tu m'as bien regardé ?! , 4ième partie) : Twitch bascule dans la folie. L'enlèvement de sa fille et l’assassinat de son fils déstabiliserait n'importe lequel d'entre-nous. Mais le flic semble perdu quant il aperçoit K.C. , une ancienne maîtresse sensée être morte... Sam, son collègue et meilleur ami, pourra-t-il le ramener à la raison ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois-ci, c'est un numéro tout en tension qui nous est délivré. Simmons vagabonde, et on ne peut s'empêcher de penser que le premier épisode est un hommage à la série TV franco-canadienne Le Voyageur, diffusée au milieu des années 80. Difficile de penser que c'est le fruit du hasard, quand on sait en plus que Jeph Loeb avait co-écrit le pilote. Un voyage qui amène Simmons le Maudit en plein bled. Mais pour lui, le hasard ne fait jamais bien les choses, et le voici de nouveau impliqué dans un antique rituel dont les enjeux le dépassent. Et une nouvelle fois, il va poser des actes dont il ne mesure pas les conséquences. Ces deux chapitres alternent ainsi entre le mystère, le fantastique et l'action. A noter le retour de Brian Haberlin aux couleurs, qui amène une vraie brillance aux graphismes soignés d'Angel Medina, toujours aussi bien encrés par Danny Miki. Mystère, fantastique et action, c'est aussi la recette qu'on retrouve dans Sam & Twitch. On peut aussi y ajouter : folie, désespoir, vengeance et crime. C'est ainsi que Twitch le rationnel a cette fois-ci bel et bien pété les câbles. Il va en effet abattre celui qu'il soupçonne de s'en être pris à sa famille et le voilà jeté en prison, à devoir se battre pour survivre, à la façon de la série TV Oz. Décidément, ce numéro 04 regorge de références télévisuelles et on se surprend à regretter qu'il y ait un générique de fin...