L'histoire :
Val est à la tête d'un convoi dont le QRZ, c'est à dire le surnom, est les Sundogs. Elle possède un camion qui peut passer de 0 à 100 en cinq secondes ; deux si elle lâche la remorque. Emory est son tireur. Il s'amuse aussi à chasser et ramener de la viande, quand elle est comestible. Bellwether est sa plus vieille amie. Son camion est armé de canons à lumière qui produisent jusqu'à 7000 lumens, même si, à pleine puissance, ils peuvent décharger les batteries. Parce que cela fait 10 ans que la Terre est plongée dans les ténèbres. 10 ans que le soleil ne se lève plus. Slab est le ravitailleur. Il se prend un peu pour le second en chef... Nephele, sa tireuse, est une des plus précises qu'on connaisse. Cali est le dernier chauffeur et il fait aussi le cuistot. Il mijote et attendrit les viandes abattues par Emory. Tous recherchent les coordonnées d'Eos, l'endroit où tout a commencé après la grande éclipse. Ils veulent savoir comment les premiers nocturnes ont été crées et sont prêts à affronter tous les dangers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’éditeur le souligne judicieusement, Nocterra, c'est Le salaire de la peur version post-apocalyptique imaginé par Scott Snyder. On ajoutera, bien sûr, Max Max, puisque nos héros sont des convoyeurs qui sillonnent les routes dangereuses bardées de monstres terrifiants ! Le premier volume était séduisant par le spectacle qu'il offrait, ce second volume ne démérite pas, bien au contraire. Le scénariste mixe action et soap. la survie, les trahisons, les sacrifices, le poids des choix. Tous ces thèmes classiques des récits survivalistes sont réunis et l'écriture des dialogues et le rythme de la narration, évoquent clairement celui d'une série TV. Ça va vite et Tony Daniel fait encore très fort. On le retrouve comme quand il était au meilleur de son Batman et les planches qu'il découpe passent parfois par des chemins sanglants. Les têtes explosent, les membres volent et il y a un méchant très méchant ! La formule est assez connue mais elle marche bien, avec le principe d'une team de personnages attachants, mais qui commence à subir de lourdes pertes, proportionnelles aux dangers qu’elle affronte ! Ces épisodes #7 à #11 constituent aussi un crescendo dramatique porté par Bill, le vilain qui s'avère être charismatique et l'épisode « Interlude », dessiné par Denys Cowan continue à nous en mettre plein les yeux. Bref, cette série est très agréable à lire. De l'action, du rythme, du spectacle, pourvu que l'intrigue ne tire pas trop en longueur !