L'histoire :
Duncan avait une vie bien rangée, le train-train et les ennuis quotidiens d'un type à peu près comme tout le monde. Oui mais voilà : ça, c'était avant. Avant que sa grand-mère, résidente d'une maison de retraite, ne fugue et ne lui demande de le rejoindre. Et c'est à partir de là que tout est parti en cacahuètes. Parce qu'il va apprendre que, toute sa vie, elle a été une chasseuse de monstres. Sa spécialité, c'était les vampires. Jusqu'à épuisement du stock de vampires... Alors mamie Bridgette lui démontre en 5 minutes que la Grande Bretagne est menacée par un danger sans précédent : le Roi Arthur est sur le point de revenir d'Outre-Monde. Et le problème du roi légendaire, c'est qu'il n'est pas du genre à tolérer sur ses terres des saxons. Autrement dit, lui et son armée de démons morts-vivants sont susceptibles d'éradiquer la plus grande partie de la population britannique, celle qui n'est pas de sang pur selon les critères du monarque ! Aidés de Rose, Duncan et Bridgette ont réussi à repousser la première attaque d'Arthur, mais voici qu'un casse se produit simultanément au British Museum et à la British Library. Cette fois-ci, c'est Beowulf, le roi légendaire des Geats, les tribus scandinaves, qui s'apprête à accéder à notre plan de réalité !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de la série nous avait franchement emballés. Un scénar' improbable mais qui s'appuie sur de l'action non-stop, des dessins sublimes, de l'humour so british et l'affaire était rondement menée, dans un registre récit fantastique bien délirant. Sachant que la série est prévue en 18 chapitres qui constitueront 3 albums, l'attente autour de cette suite était réelle et on espérait de pouvoir continuer à s'éclater. C'est bien le cas avec ce second volume et si on ne devait trouver qu'un bémol, il provient de la mécanique narrative, qui reproduit strictement celle installée depuis le début de la série. Pour faire simple, le manichéisme est total et la trame reste identique, seule la galerie de figures légendaires s'étoffe. Ici, ce sont Merlin, Beowulf (et son monstre de mère) qui vont être le bon prétexte à ce que le massacre continue. Alors même si l'ensemble est parfaitement binaire - les méchants débarquent et se font massacrer dans un bain de sang - le rythme reste plus que soutenu et si la profondeur du récit n'est pas ce qui le caractérise, le divertissement est total. Dan Mora en est le forgeron, avec des planches qui sortent de l'ordinaire. Son style assez réaliste nous bluffe, alors même qu'il intègre des créatures imaginaires aux aspects surnaturels. Si bien que, comme pour le tome introductif, on dévore ce bouquin avec autant d'appétit que le Grendel croque les humains dans ce grand spectacle façon cinéma, à la limite du gore, parfois...Once & Future s'inscrit donc parmi ces séries qui ne promettent rien d'autre que du spectacle, mais qui le font rudement bien !
