L'histoire :
Al rumine. Mais ça ne sert à rien. Il décide d'aller rendre visite à Cyan. La fille de Wanda est soignée dans un institut psychiatrique. Il est mutique et ne sort pas du syndrome post traumatique consécutif au décès de sa mère, Wanda. Au bout d'une demie-heure de silence, alors qu'il s"apprête à partir, elle lui demande d'éteindre la lumière et lui parle. Son problème en se limite pas à sa dépression mais à la consommation de drogue. Il faut des noms pour Al et désormais des cibles, dealers, gangs et cartels, à éliminer pour Spawn.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le dernier arc de la série nous avait laissé pantois. Exit Savage Dragon et Erik Larsen, c'est le dessinateur polonais Szymon Kufranski qui vient reprendre, pour ne pas dire relancer, le visuel. La surprise, c'est qu'il n'utilise plus le style photo-réaliste qui l'avait fait remarquer sur La saga infernale. Même s'il garde sa patte, on a l'impression par moments, sur l'encrage de Todd McFarlane en particulier, de lorgner vers un dessin à la Greg Capullo sur Batman. Voilà, ça claque visuellement et ça fait plaisir de retrouver ce standard. Ces épisodes 267 à 275 sont par ailleurs marqués par des pics de violence inouïe. Spawn va dégommer des dealers à coup de fusil d'assaut. À la façon d'un Rambo et d'un Punisher, les chargeurs se vident, les dealers sont déchiquetés, on assiste à un vrai raid militaire. Ça tombe bien, faire la guerre, c'est le métier de Al. Une vraie guérilla urbaine. Des hangars qui explosent, un hélico plombé, c'est du grand spectacle. Et puis, il y a un méchant mystérieux et Sam et Twitch qui repointent leur nez... Voilà donc un volume qui relance bien la série !