L'histoire de la série :
Al Simmons était un lieutenant des forces spéciales, assassiné par un mystérieux commanditaire trouvant qu’il prenait trop de place. En enfer, il passa un pacte avec Malebolgia, le maître du 8e cercle démoniaque, afin de pouvoir revivre et retrouver sa femme bien aimée, Wanda. Mais lorsqu’il revint sur terre, Al n’était plus le même : son visage est irrémédiablement calciné et un costume étrange qu’il ne peut retirer semble prendre le contrôle d'une partie de ses actes. C'est ainsi qu'Al Simmons était devenu un « Hellspawn », un soldat des enfers. Il constata également que 5 années étaient passées, que sa femme s’était remariée avec son meilleur ami, Terry, et que tous deux avait eu une petite fille ensemble. Al mettra du temps à s’en remettre, vivant parmi les sans-abris et les protégeant grâce aux pouvoirs que Malebolgia lui a octroyés. Mais le Spawn ne se résout pas à être seulement un soldat des enfers : Al décide d’enquêter sur les causes mystérieuses de sa mort et de faire ses propres choix, en s'affrichant du pacte fait avec Malebolgia...
L'histoire :
Contient les épisodes 125 à 134 :
Al Simmons ne comprend pas comment il a pu revenir à la vie. Exhumé de sa tombe, il erre, à la recherche d'éléments de son passé qui lui échappe en partie. Il rencontre Nyx, une charmante jeune femme qui est surtout une sorcière. Celle-ci veut lui venir en aide, même si ses motifs ne sont pas tout à faits clairs. Hélas, durant une cérémonie noire, elle ne fait rien d'autre que précipiter les événements en provocant la réunification de l'âme de Simmons avec son costume maléfique. Le Spawn renoue ainsi avec sa malédiction. De son côté, le nuisible Jason Wynn réapparaît sur le devant de la scène, accompagné de très près par le Violator...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ces épisodes que Maître Capullo signe son retour aux affaires et dans son arbre perché délivre des planches qui raviront chaque fan de la série. L'album s'ouvre sur un épisode récapitulatif, qui tient plus du texte illustré que de la BD. Un peu redondant pour ceux qui n'ont jamais lâché la série, mais plus qu'utile à ceux qui raccrocheraient les wagons maintenant. Puis c'est avec un passage des plus old school qu'on retrouve notre ami Al Simmons en plein cauchemar. Un hommage graphique à l'univers des super-héros, mais surtout un clin d’œil sympathique au boss Todd McFarlane, qui a travaillé bien des années pour Marvel. Puis Brian Holguin enchaîne des chapitres forts en émotions. Le Spawn/Simmons se retrouve à nouveau dans l'enfer de la guerre, lui qui fut un soldat de choc d'une agence gouvernementale. Après cet intervalle au goût de fantastique, le récit reprend une tournure polar, car Jason Wynn, manipulé par le Clown/Violator, va se livrer à un horrible crime. L'occasion pour Sam et Twitch de reprendre du service, pour notre plus grand plaisir. On ne vous en dira pas plus, mais impossible de passer sous silence l'extraordinaire travail d'Angel Medina, qui bénéficie de l'encrage de Danny Miki. C'est un pur régal pour l’œil, qui ferait presque oublier Greg Capullo, tant le dessinateur se montre digne de son prédécesseur. Son style est certes plus caricatural, mais son découpage est encore plus spectaculaire. On ne compte pas le nombre de pleines pages et même de doubles de toute beauté. Bref, Fascination porte bien son nom !