L'histoire :
Dans l’enceinte de la prison, Dexter et Andrew, les anciens prisonniers, se sont saisis d’armes et souhaitent faire partir Rick et tous ses amis. Or des armes ont été trouvées dans une partie de la prison qui n’a pas encore été nettoyée de ses morts-vivants. C’est donc en nombre qu’arrivent les zombies… Tout le monde change alors de cible pour tirer sur ces assaillants. Durant la fusillade, Rick tire sur Dexter et le touche en pleine tête. Seul Tyreese voit ce geste intentionnel et n’est guère surpris lorsqu’il entend Rick dire qu’il a du prendre une balle perdue. Pendant ce temps, à l’extérieur de la prison, Otis revient de la ferme et demande à rentrer. Personne ne l’entend, hormis les morts-vivants qui se jettent sur lui. Heureusement, une femme tenant deux zombies en laisse avec des chaînes, vient à son secours. La situation rétablie au sein du pénitencier, les portes sont ouvertes pour Otis et la jeune femme. Andrew, totalement paniqué depuis la mort de Dexter, fuit à grandes enjambées dehors. Rick fait alors appel à des volontaires pour nettoyer la zone laissée par Dexter et Andrew…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les morts-vivants n’ont jamais su tenir en haleine leurs fans aussi longtemps que ne le fait aujourd’hui Walking Dead. Avec ce quatrième tome, nous retrouvons notre ancien flic, Rick Grimes, dans une situation qu’il a de plus en plus de mal à contrôler. Les relations au sein du pénitencier sont tendues, les couples se faisant et se défaisant. L’arrivée de Michonne va, à ce propos, mettre le feu aux poudres. Cette partie purement amourette est vraiment réussie et ne tombe jamais dans le cliché des romans à l’eau de rose (heureusement). Les personnages sont toujours aussi bien travaillés de la part de Robert Kirkman, le scénariste, n’hésitant pas à faire de son héros un dictateur avide de sang. Essentiellement orienté entre violence et drame, le récit se permet tout de même quelques séquences humoristiques, certes un peu glauque… Notamment lorsqu’un zombie attiré par le bruit à l’intérieur du pénitencier, voit son intestin se coincer dans le poitrail ouvert d’un de ses congénères. Le sentiment d’apocalypse n’est à aucun moment absent de nos esprits et comme on s’attache forcément à quelques protagonistes, la tension est énorme. Seront-ils assaillis par les mangeurs de chairs ou par la folie humaine ? Charlie Adlard réalise une partition meilleure au fil des pages et l’on sent une réelle évolution de son travail depuis les débuts, avec un sens du cadrage quasi cinématographique. Ce titre confirme bel et bien son statut de blockbuster du genre avec un tome 4 réussi, une fois de plus…