L'histoire :
Policier, Rick Grimes prend une balle au cours d’une fusillade et tombe dans le coma. A son réveil, il est dans un hôpital. Il appelle une infirmière, mais personne ne vient. Il se lève, trouve ses affaires dans la commode à côté de son lit, s’habille et commence à errer dans les couloirs : désespérément vides. En prenant l’ascenseur, un cadavre tombe à ses pieds au moment où les portes s’ouvrent. Rick voit que le corps est en décomposition et paniqué, il hèle à l’aide… sans réponse. Il se dirige alors vers la cafétéria dont l’ouverture est fermée par une planche, notre policier ouvre et tombe sur une salle remplie d’humains dont les corps pourrissent… et qui semblent pourtant bel et bien vivants ! L’un d’entre eux se jette sur lui, qui s’étale avant de chuter avec son agresseur dans les escaliers. Après plusieurs marches dévalées, le mort vivant n’est plus en état de nuire, sa tête se trouvant arrachée par le choc. Notre policier se relève pour voir les anciens occupants de la cafétéria arriver. Il referme alors les portes avec sa ceinture. Arrivé au parking, aucune voiture n’est ouverte. Il se résigne à sortir à pied et a rentrer chez lui, espérant qu’à l’extérieur la situation sera meilleure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Robert Kirkman, scénariste d’Invincible, nous propose sa vision de l’horreur et des zombis avec ce Walking Dead réussi ! Evidemment, le sujet a maintes fois été traité par le cinéma (Zombie, Land of the dead de George A. Romero), les jeux vidéo (la saga Resident Evil), la musique (avec le groupe White Zombie et son leader Rob Zombie), mais finalement assez peu dans le milieu de la bande dessinée (à part Cryozone ou Les zombies qui ont mangé le monde). Il est donc évident que la trame de celui-ci fait penser à de nombreuses références. Ainsi, le début de l’histoire est le même que dans le film de Danny Boyle 28 jours plus tard (un type sort du coma à l’hosto et découvre sa ville sous le joug des zombis). La nécessaire survie rappelle quand à elle le remake l’Armée des morts de Zack Snyder. Cependant, au-delà de ses inspirations, Walking Dead nous propose une histoire passionnante où le destin des personnages est particulièrement intense, les dialogues bien construits et de rigueur. Sur le plan des dessins, le travail de Tony Moore et de Charlie Adlard est assez proche, tant et si bien que le relais que se passent les dessinateurs à un moment du récit ne choque pas. Les décors sont très présents, les avaries nombreuses et bien rendues, les morts vivants bien réalisés. Avec ce bilan, ce premier tome de Walking Dead s’impose comme une lecture obligatoire pour les fans d’horreur, qui apprécieront autant l’efficacité que l’originalité de ce titre décomposant !