L'histoire :
Les Luchadores Five sont dans une situation pour le moins compliquée. Leur leader, El Gladiator, s'est en effet fait plomber par un vieillard sénile. Seulement, celui-ci a la peau dure et un coup de chance incroyable, puisqu'il a reçu la décharge de plomb dans le postérieur. Suzy, la compagne de Pantera, est appelée à la rescousse en tant qu'ancienne infirmière. En interrogeant les vieillards, les Luchadores Five apprennent qu'ils sont de mèche avec la bande des surfeurs et qu'ils ont fait passer Red Demon pour un traître. Ce dernier a alors bien du mal à supporter que ses amis aient pu l'imaginer leur mentir. Il prend donc la décision de les quitter après avoir retrouvé Diablo Loco. La petite bande se rend donc passablement énervée dans le bar où se réunissent les surfeurs afin d'en apprendre plus sur leur ami disparu. Sur place, King Karateka se révèle peu propice au dialogue et fait un véritable carnage...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec une véritable impatience que l'on attendait la suite des aventures de nos katchos favoris. Répondent présents à l'appel les trois séries à suivre : les Tikitis, les Luchadores Five et Tequila. Cette dernière avait su, dans le dernier volume de l'anthologie, provoquer une légère polémique de par sa violence. Cette fois-ci, l'approche est bien moins sanglante. Le dessinateur, Gobi, mise avant tout sur le dynamisme propre à son style. De nouveau, on pourra lui reprocher un certain manque de finition par rapport aux premières planches de la série. Du côté des Luchadores Five, on reprend à la prétendue mort d'El Gladiator pour ensuite découvrir qui se cache derrière le kidnapping de Diablo Loco. De nombreux rebondissements en prévision ! Idem pour les Tikitis, dessins soignés et une histoire mêlant humour et action ! On retrouve comme d'habitude dans ce neuvième tome (déjà), les péripéties du Profesor Furia et des Luchadoritos. A ce propos, un changement majeur intervient pour cette dernière série, puisque Hervé Tanquerelle, après une planche, passe le relais de façon définitive à Romuald Reutimann, montrant un style plus arrondi qui fonctionne à merveille. Après quelques volets, on aurait pu redouter l'effet de surprise émoussé, mais il n'en est rien !