L'histoire :
Depuis qu’un mystérieux avion s’est crashé sur l’ile de Luau Luau, des sirènes ravagent l’île. Evidemment, les Tikitis ne peuvent laisser cela ainsi. Rendus sur les lieux, ils se dispersent. D’un côté, Cerebrex demande l’aide de King Katch pour retrouver ses amis. En route, ils croisent le maire et lui font comprendre qu’ils ont besoin de son véhicule pour se rendre rapidement au village. De son côté, Doctor Sumo est pris pour Buck, un des pilotes d’avion décédé dans le crash, grâce à un incroyable imbroglio, juste parce qu’il porte sa casquette. Il est emmené dans un sous-marin qui vient tout juste de déposer un être étrange. Polynome Z et Philo Loco ont beau avoir échappé à une coulée de boue, ils ne s’en retrouvent pas moins dans l’océan. Heureusement, ils arrivent tant bien que mal à monter à bord d’un… sous-marin. En s’infiltrant à l’intérieur, Polynome Z assomme un homme dans une cabine et ne se rend pas compte qu’il s’agit là de Doctor Sumo. Philo Loco et son ami s’enfuient mais tombent sur un groupe armé. Dans le feu de l’action, Polynome Z prend une balle perdue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouveau volume pour la ribambelle de personnages de Lucha Libre ! Tous répondent présent avec en premier plan, les Tikitis ! Ceux-ci se retrouvent embarqués dans une aventure à haute teneur en action. On ne s’ennuie pas une seconde et le cliffhanger nous laisse sur notre faim. Du côté des Luchadores Five, le flou autour de Red Demon se poursuit et on a vraiment hâte de savoir quel est exactement son rôle et sa position dans l’enlèvement de Diablo Loco. Bref, que se soit dans Luchadores Five ou Les Tikitis, on retrouve cet humour caractéristique de Jerry Frissen, où jeux de mots, ironies et provocations se mélangent. En marge des pérégrinations du Professor Furia et des Luchadoritos, qui restent toujours aussi décalées et savoureuses, il y a aussi le très énergique Téquila. Celui-ci pourchasse depuis le numéro précédent les kidnappeurs de sa douce Cheryl. Ce nouveau chapitre prend une direction plus violente qu’avant et certaines cases manquent un peu de lisibilité, notamment dans les parties sanglantes. Si on peut émettre quelques réserves sur l’utilisation « gratuite » de cette violence, l’humour désamorce les scènes. Du côté des points positifs, le retour des portraits de personnages reste toujours aussi savoureux ; une courte histoire par Romuald Reutimann joue la carte de l’inattendue en parlant de cuisine, mais à la sauce Lucha Libre bien entendu ! Toujours aussi drôle et sympathique, un numéro conseillé aux amateurs éclairés !