L'histoire :
La Terre subit ces derniers temps de terribles tempêtes. Alors que le Dieu du tonnerre intervient à Manhattan où un raz de marée s'apprête à s'abattre sur la ville, Thor aperçoit Zéphyr, la déesse des vents qu'il a croisée il y a très longtemps maintenant. Cela n'est qu'une illusion et il reprend ses esprits lorsque Heimdall l'appelle. Le protecteur d'Asgard pressent un immense danger provenant de l'espace et somme Thor de voir ce que cela peut être. Le Dieu du tonnerre consent à s'y rendre. Alors qu'il s'envole dans la galaxie et passe auprès d'Uranus, il remarque une étrange planète. Il s'agit d'Ego, l'astre vivant. Thor comprend que cette planète est venue dévorer la Terre et afin de la stopper, il tend son marteau Mjollnir pour l'assener à Ego. Au moment où son bras s'abaisse, il est arrêté par l’Étranger, un être surpuissant dont la soif de connaissance est sans limite. Pourquoi accompagne-t-il Ego et dans quel but ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Astonishing lancée en 2004 par Joe Quesada devait accueillir de nombreux personnages ou équipes phares de l'univers Marvel. Le concept est simple puisque l'on propose à des auteurs des aventures hors continuité des séries principales. Joss Whedon est le seul scénariste à avoir utilisé ce potentiel avec Astonishing X-Men qu'il a inauguré. Le titre fut un grand succès, il fut même repris ensuite par Warren Ellis, puis récemment par Daniel Way. Ce n'est qu'en 2010 que de nouveaux personnages ont intégré cette collection Astonishing. Jason Aaron a lancé Astonishing Spider-Man & Wolverine et Robert Rodi s'est chargé d'Astonishing Thor. Si la première est sortie dans les kiosques il y a quelques mois dans la revue Spider-Man, la seconde sort directement en librairie. Composé de cinq chapitres, l'ouvrage envoie le Dieu du tonnerre affronter Ego, une planète vivante, le fameux Étranger et un ennemi cosmique dont le nom fera plaisir aux anciens lecteurs : le Collectionneur. Si l'histoire est assez bien illustrée par Mike Choi, malgré une colorisation assez moyenne à des moments (de Frank d'Armata), elle se montre par contre un peu convenue. Peu de rebondissements sont à attendre de ce récit assez mou qui n'a de spectaculaire que certaines des planches spatiales de Choi. Cela est d'autant plus dommage que Rodi est un vrai spécialiste de Thor. Voilà un Astonishing peu mémorable.