L'histoire :
Depuis que Matt Murdock a raccroché, Hell’s Kitchen part à volo. Il y a même un imitateur qui tente de prendre sa place. Mais une de ses interventions musclées tourne vite en fiasco. Alors qu’il tente de s’échapper après avoir donné une bonne leçon à un mari violent, il est attrapé par des policiers. Et ces membres de la loi ont visiblement envie de lui donner une bonne leçon. Il y a toutefois plus inquiétant : le Caïd est devenu le maire de la ville et il a beau se parer de bonnes intentions, on peut craindre le pire. D’autant qu’il a un rendez-vous d’affaires avec une des familles les plus riches du monde... Matt sait qu’il ne peut plus rester en retrait. Il est temps de réveiller le diable de Hell’s Kitchen. Cependant, il doit s’entraîner car il a beaucoup perdu. Elektra le lui rappelle sans ménagement et l’entraîne durement et sans retenue. Pourra-t-il vraiment être prêt un jour à redevenir Daredevil ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures de Daredevil à la sauce Chip Zdarsky reprennent de plus belle dans ce tome 3. Chose étonnante et assez rare puisque c’est plutôt dans l’autre sens que cela se produit mais ce nouveau run s’inspire clairement de la série télévisée sur Netflix. On assiste comme à une suite de cette série télévisée de qualité avec un Matt plus âgé et plus désabusé, qui doit par la force des choses reprendre le costume... ou tout du moins se battre à nouveau pour rétablir l’ordre. Et tous les ingrédients de la série sont bien là : un Murdock constamment en proie au doute, une Elektra plus belle que jamais, un Caïd plus inquiétant encore qu’auparavant. Zdarsky jongle avec maestria entre plusieurs intrigues parfaitement imbriquées et toutes passionnantes. Que ce soit la police corrompue, la guerre des gangs après le retrait du Caïd ou Fisk lui-même attaqué par de puissants magnats, il y a de quoi se régaler ! D’autant qu’on assiste à un autre retour après celui du diable de Hell’s Kitchen : Marco Checcheto ! Après avoir abandonné le tome 2, le prodige de chez Marvel reprends les crayons pour notre plus grand plaisir. A mi-chemin entre un trait fin et léché à la Travis Charest et un style élégant et puissant à la Jorge Jimenez, le graphisme de l’Italien frappe les esprits. Un enfer qui se transforme vite en paradis à la lecture...