L'histoire :
Ce numéro contient :
- Thunderbolts (vol.2) (épisode 2) : Les Thunderbolts du général Ross jouent les pacificateurs dans un pays en pleine guerre civile.
- Daredevil (vol.3) (épisodes 17 et 18) : L'amitié entre Matt et Foggy semblait intouchable après tant d'années d'épreuves communes. Pourtant, lorsque le contenu du cercueil de Battlin' Jack Murdock est retrouvé chez Matt, la confiance n'existe plus...
- Punisher (vol.9) (épisodes 15 et 16) : Le Punisher et Rachel se rendent au quartier général de la Bourse, l'organisation criminelle pour régler leurs comptes.
- Winter soldier (épisode 9) : Black Widow a été kidnappée par Leo Novokov. Lorsque Bucky retrouve la piste de sa partenaire, celle-ci n'est plus la même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le bimestriel Marvel Knights offre aux fans du Marvelverse un sommaire des plus intéressants. La série Daredevil figure parmi les plus appréciées des lecteurs et pour cause, le scénariste Mark Waid écrit une saga très réussie sur le personnage et la postionne progressivement vers les run cultes de Frank Miller et de Brian Michael Bendis. Les deux épisodes proposés sont toujours aussi bons et mettent cette fois-ci à mal l'amitié entre Matt et Foggy (des amis de 30 ans !). C'est bien fait, intelligent et addictif. Mike Allred (dans une veine cartoony) et Paolo Rivera livrent des prestations d'excellente facture eux aussi et participent à la réussite de l'ensemble. Le Punisher version polar par Greg Rucka touche à sa fin avec deux chapitres plutôt action. Si le récit en lui-même ne surprend pas vraiment, les dessins de Marco Checchetto sont souvent à tomber. Le Winter Soldier d'Ed Brubaker bénéficie toujours d'un rythme soutenu et des dessins de qualité de Michael Lark. En plus de ses excellents titres, on note la présence d'une série au bilan plus contrastée : Thunderbolts. La reprise par Daniel Way promettait beaucoup avec un casting de personnages bad ass à souhait mais le scénario reste pour le moment un peu incompréhensible. En plus Steve Dillon fait le minimum syndical. Bref, hormis ce titre, c'est du tout bon.