L'histoire :
Dans un hôpital hollandais, un homme crie à l'aide. Son corps est totalement boursouflé ; il a l'air de souffrir le martyr. D'un coup, il se jette sur une infirmière et un médecin et les mord. L'instant suivant, les deux victimes possèdent les mêmes symptômes... Averti de cette affaire, Steve Rogers souhaite intervenir avec les Vengeurs mais alors qu'il donne des consignes à Mlle Hill, il est interrompu par un revenant. La Vision est de retour et somme l'ancien Captain America de réunir les membres des Envahisseurs, le groupe de super héros qui avait participé à la guerre contre les nazis. Les membres sont soit disparus, soit éparpillés autour du monde. Une fois réunie, l'équipe comprend bien évidemment Steve et la vision mais aussi Bucky en tant que nouveau Captain America, Namor, Toro, Spitfire, Union Jack et la Torche humaine. En arrivant au Pays-Bas, certains super héros se remémorent la fois où ils durent éliminer un village entier d'innocents...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les hors séries de la revue Marvel Universe n'en finissent plus de proposer des récits qui n'ont que bien peu de rapport avec les sagas spatiales que l'on trouve dans le titre principal. Après des récits consacrés à Shadowland et le bourrin Punisher vs Marvel universe, ce nouveau numéro est consacré aux Envahisseurs. Cette équipe de super héros anté-Avengers est remise au goût du jour avec un casting composé de deux Captain America (l'ancien, Steve Rogers et le nouveau, Bucky), la Vision, Namor le prince de l'Atlantide, les deux torches humaines (Jim Hammond et Toro) mais également les deux anglais Spitfire et Union Jack. Pour raconter ce récit, Marvel a choisi Alex Ross et Christos N. Gage. Les deux auteurs ont scénarisé une aventure extrêmement basique. Les rebondissements sont bien bourrins et l'on se surprend à trouver l'histoire très creuse. A force de trop se pencher sur le passé, Alex Ross a, semble-t-il, oublié ce qu'était un bon récit. Les exploits des super héros sont en plus saccagés par Caio Reis qui construit des planches d'une qualité proche de l'amateurisme. Un ratage complet qui n'est donc sauvé des eaux profondes que par la couverture classieuse d'Adi Granov. Malheureusement, le dessinateur bosniaque ne s'occupe pas des pages intérieures...