L'histoire :
Présent dans les limbes, dans le Refuge-X, nouveau repaire pour mutants, Logan s'entretient avec Tornade. Il a besoin de laisser l'équipe quelques temps afin de régler certaines affaires. Ororo, en tant que nouvelle chef des X-Men, accepte mais laisse à Wolverine une mini-Cérébra permettant à celui-ci de les contacter à la moindre occasion. Logan part donc et se rend ensuite, en moto, au nord-ouest du Canada, à Killhorn Falls. De cette petite zone portuaire est extrait du gravier dès que la neige et la glace sont suffisamment fondues. Le vieux mutant a des souvenirs lui revenant, ce moment où il a essayé de se tuer et où il a fini par retourner au centre de l'Arme X. Heureusement, l'accueil est bien plus chaleureux à Killhorn Falls. Logan travaille, croise des gens et partage quelques dialogues avec eux. Il voit même une fillette avec son chien, un enfant qui des années plus tard sera sa femme, tout du moins dans sa ligne temporelle. Alors qu'il se fait progressivement à ce nouveau cadre, un groupe mené par Lady Deathstrike...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces dernières années, les aventures de Wolverine en solo n'ont pas franchement pas l'unanimité auprès des fans. Alors que le personnage disparaissait dans la saga intitulée La mort de Wolverine, Brian Michael Bendis s'est servi de la mini-série Old Man Logan publiée en parallèle du crossover Secret Wars pour amener une version âgée de Logan sur la Terre-616. Cette idée est depuis exploitée par Jeff Lemire qui scénarise une histoire franchement prenante. Après un premier opus redoutable, il explore le passé et le futur de ce héros quelque peu différent du Wolverine et du Old Man Logan (celui créé par Mark Millar) que l'on connaît. Cette fois-ci, le Griffu se rend au fin fond du Canada dans un lieu où, dans sa ligne temporelle, il y a croisé sa femme. Ce retour qui n'en est pas un permet à Jeff Lemire de nous dévoiler les épreuves qu'a enduré le héros et les nouvelles qu'il doit combattre. Bien écrit et bien pensé, le récit s'épanouit à travers les compositions inspirées d'Andrea Sorrentino. L'italien a un style vraiment atypique, un trait épuré et saturé à la fois, expressif et pictural. Le découpage est dynamique et nous installe très vite dans une histoire où le sang va une fois de plus couler à flot. Old Man Logan débutait très bien et se poursuit de la même manière. Snikt!!!