L'histoire :
Ce numéro contient :
- Marvel Zombies (2015) (épisode 4) : Dans les Deadlands, Elsa Bloodstone et la petite fille qu'elle a trouvé là-bas ont fuis les zombies. Seulement, elles tombent sur une menace plus grande encore : le père d'Elsa.
- Age of Ultron vs Marvel Zombies (épisode 3) : Ultron et les zombies ont passé un accord pour combattre la domination de Fatalis dans le Battleworld. Le leader des robots a même l'idée de fusionner mécanique et morts-vivants...
- Red Skull (2015) (épisode 2) : Magneto est le seul survivant d'un groupe missionné par Fatalis pour découvrir si Crâne Rouge est encore en vie. En plein territoire zombie, ce dernier sauve la peau de Magneto...
- Siege (2015) (épisode 3) : Abigail Brand essaie de maintenir la cohésion du Mur alors que les menaces se multiplient tout autour...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le crossover Secret Wars écrit par Jonathan Hickman ne déçoit pas, ce n'est pas forcément le cas des nombreuses séries qui ont été créé en parallèle. Dans cette revue, Marvel Zombies est l'un des titres à s'en sortir assez bien. L'histoire joue la carte du drame familial et de l'horreur avec un certain talent. Simon Spurrier donne un peu l'impression d'expédier ce dernier épisode mais est sauvé par un Kevin Walker toujours très bon. Age of Ultron vs Marvel Zombies se disperse beaucoup trop. Le scénariste James Robinson met en avant une association étonnante entre les robots et les morts-vivants mais perd son temps sur des personnages secondaires et qui n'ont pas d'impact sur le déroulement de l'histoire. Steve Pugh fait le travail. Red Skull se révèle assez anecdotique et l'alliance Crâne Rouge-Magneto n'apporte rien. Enfin, la palme de la série inutile revient à Siege qui se complaît à nous endormir avec une succession de scènes poussives entrecoupées de doubles-pages sublimes réalisées par des artistes de renom comme Mike Kaluta ou Juan Jose Ryp. Heureusement que ces derniers sont là car sans eux, le fiasco serait total. En dehors des titres Marvel Zombies, la revue a du mal à susciter un semblant d'intérêt aux lecteurs et aux fans d'univers partagé.