L'histoire :
Une jeune villageoise répondant au prénom de Rose, s'est fait engager chez Monsieur John, un riche propriétaire. À l'inverse de son père, qui vit encore dans le château Howlett, il est plutôt gentil avec son personnel. Aujourd'hui, il demande à la jeune femme de s’occuper de James, son fils chétif et souvent malade. L’atmosphère au sein du foyer est très agréable. Le jardinier, un dénommé Logan, laisse souvent son fils, Cabot, jouer avec Rose et James. Un jour, le fils de l’herboriste pousse maladroitement le fils de Monsieur John, qui chute dans la rivière. Pas assez fort pour remonter à la surface, c’est Cabot qui plonge le chercher. Le propriétaire est clément, mais avertit Logan de faire attention à son fils. Les saisons et les mois se suivent, avant que Cabot ne recroise Rose dans la propriété. Celui-ci est amoureux d’elle et essaie de l’embrasser. James en surprenant la scène, court chercher son père. Monsieur John décide alors de licencier Logan. Ce dernier n’accepte pas facilement cette décision et compte même, un soir où il a bien bu, revenir se venger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Devenu très populaire depuis sa première apparition en 1974, Wolverine a longtemps bénéficié des largesses de sa conception, donnant à son passé une réelle aura mystérieuse. Ce n'est qu'en 2001 que Paul Jenkins s'est penché sur les origines de Logan et lui a offert une histoire des plus tragiques. À l'opposé du personnage fort et robuste que l'on connaît, il était un petit garçon malade et chétif. Le récit est agréable et suffisamment bien pensé pour que l'on s'en rappelle des années plus tard. Il faut dire dire aussi que les planches d'Andy Kubert et de Richard Isanove valaient clairement le détour. Cette saga mythique fut longtemps restée unique jusqu'au jour où en 2014 c'est le scénariste Kieron Gillen qui continue d'explorer le passé du héros, en compagnie d'Adam Kubert. Là encore, l'histoire est intéressante, bien faite et même si elle n'est pas aussi surprenante que la première, reste toujours plaisante à suivre. Enfin, l'album contient la saga intitulée La fin dans laquelle Paul Jenkins évoque les derniers jours d'un Wolverine épuisé comme jamais. Claudio Castellini se charge de mettre en scène ce récit un peu plus ancien avec un réel soin. Si vous aimez le Griffu, voici un recueil hautement conseillé si vous souhaitez en apprendre plus sur le héros .
