L'histoire :
Logan se trouve dorénavant à Las Vegas, non pas dans le centre glamour et tape à l’œil de la ville mais en périphérie de celle-ci, dans les quartiers pauvres. Il y est pour enquêter sur son passé et afin de gagner de quoi vivre, il se livre à des combats de free fight, duels dans lesquels il ne se sert pas de ses griffes et fait parfois exprès de perdre pour ne pas attirer l'attention. Alors qu'il vient de terminer un combat contre une véritable armoire à glace, Wolverine, qui se fait surnommer P'tit Rick, croise une jeune femme, sexy et court vêtue. Celle-ci lui avoue avoir été impressionnée par la façon dont il a mené son combat et aimerait prendre un verre avec lui. Logan sent qu'il y a quelque chose de louche mais accepte. Elle le conduit en fait jusqu'à une caravane où elle l'invite à entrer. Très vite, ils en viennent à faire l'amour, plusieurs fois. Logan a de plus en plus de doutes sur elle et cela se confirme lorsqu'elle lui avoue l'avoir hypnotisé. Dorénavant, Wolverine devra se charger d'exécuter les cibles choisies par la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Wolverine Max arrive à son terme avec ce troisième volet intitulé Extrême Logan. On y suit toujours Logan en quête de son passé et son parcours le conduit cette fois-ci à Las Vegas. Seulement, là-bas il se fera manipulé et tuera. L'histoire ne se veut guère originale malheureusement. Les rebondissements sont assez prévisibles et Jason Starr ne parvient pas à dynamiser un récit qui sent franchement le formol, voire la naphtaline. Cela est dommage car certaines idées auraient pu apporter quelque chose d'intéressant mais le récit les utilise assez mal. Certains dialogues sont en outre étranges voire inutiles. Bref le scénario de Jason Starr est plutôt raté et il est dommage de voir la série se conclure ainsi. Visuellement, les dessinateurs délivrent une prestation correcte, Roland Boschi s'en tire même assez bien. La colorisation de Dan Brown apporte une véritable atmosphère à la série et parvient à unifier autant que faire se peut des approches visuelles différentes. C'est donc une sortie raté pour cette vision plus réaliste de notre canadien favori. Dommage...