L'histoire :
Le Punisher a beau traquer les criminels, il arrive parfois que certains réussissent à lui échapper. C'est le cas du célèbre braqueur Napoléon, qui a du se réfugier dans un camp secret, Erewhon, situé au beau milieu d’une jungle. Seulement, un jour, alors qu’il pourchasse Harvey Long, un petit malfrat, Frank Castle finit par arriver dans ce qui est devenu une ville au fil des années. En outre, il n’est pas venu seul puisqu’il a croisé Wolverine, qui lui aussi pourchasse sa cible, non pas pour la tuer mais l’amener devant un tribunal. Si les deux justiciers ne sont pas de grands amis, ils s’entendent suffisamment bien pour chercher en commun leur cible. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que chaque habitant d’Erewhom est un criminel qui a croisé la route du Punisher et qui n’attend qu’une chose, se venger de cet exil forcé. Ne trouvant pas leur coupable, ils se séparent, mais rapidement Castle subit les tirs d’anciens ennemis alors que Wolverine, qui s’est comme toujours rendu dans un bar, est aguiché par une femme qui lui demande de l’aider à s’enfuir d’ici…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Six années après un premier opus très décevant, Wolverine et Punisher se refont une nouvelle aventure en commun dans un crossover qui est, cette fois-ci, bien plus agréable. Rien d’étonnant à cela puisqu’aux commandes, on retrouve deux auteurs de renom. Peter Milligan (Tank girl) se charge d’envoyer les deux super héros dans une ville isolée au milieu d'une jungle épaisse et surtout située dans un pays inconnu et peuplée uniquement de criminels qui ont fuit la justice légale ou de celle plus radicale du Punisher. Plutôt amusant mais également sombre, le récit est assez proche du ton employé par Garth Ennis sur la série de Frank Castle. Bien sûr, il y aura une opposition, certes très brève, entre les deux superstars et qui du coup aurait pu être plus poussée. Lee Weeks offre un trait assez intéressant et d'autant plus spectaculaire lors des phases nocturnes. A noter également la couverture de Gary Frank qui est assez explicite sur le contenu. Le sanctuaire du mal est au final une lecture faisant plus office de défouloir et à la réalisation assez correcte qui plus est. C’est déjà pas mal…..