L'histoire :
Hope n'est autre que la première mutante née depuis le Jour-M. Scott Summers confie sa protection à son fils Nathan, alias Cable. Ce dernier utilise sa capacité à effectuer des sauts temporels afin d'échapper à Lucas Bishop, un mutant décidé à éliminer Hope. Les deux fuyards survivent donc dans un futur apocalyptique dans lequel les dangers sont omniprésents. De son côté, Scott et Hank McCoy scrutent par le biais d'une machine, l'époque où se trouve Cable. En le repérant, ils comprennent que Bishop est plus proche d'eux que jamais. Cyclope sollicite alors Wolverine et son équipe d'X-Force pour aller aider son fils. Ceux-ci ont donc droits à un voyage dans le temps, mais à peine arrivent-ils qu'ils se rendent compte qu'une autre menace que Bishop est présente et qu'elle est bien plus redoutable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Le complexe du Messie, les séries mutantes de Marvel se mettent au diapason pour narrer le second arc de la trilogie du Messie. Avec la naissance de Hope, premier enfant mutant né depuis le Jour-M, les X-Men sont en ébullition et leurs ennemis aussi. Souhaitant à tout prix protéger l'espoir de tout un peuple, Scott Summers, alias Cyclope, choisit de confier l'enfant à Cable pour qu'ils fuient avec elle dans le futur. La guerre du Messie part donc de ce postulat et permet de voir un futur apocalyptique dans lequel la survie est vraiment difficile. Lorsqu'en plus, il n'y a pas qu'un seul ennemi mais deux, cette tâche est d'autant plus compliquée. Le trio de scénariste (Kyle, Yost, Swierczynski) en profite pour envoyer l'équipe mutante bad ass par excellence, les X-Force, à la même époque. Bien évidemment, quiproquos et grosses bastons sont au menu d'une histoire qui joue avant tout l'efficacité et l'action plutôt que sur une réelle profondeur. Les fans ne seront pas surpris, mais on aurait apprécié avoir un peu plus de réflexion autour de certaines scènes, Bishop par exemple est un méchant bien manichéen. Visuellement, l'ensemble est très irrégulier. Cela alterne entre les très bons (Clayton Crain, Ariel Olivetti), les pas mal (Mike Choi) et les très moyens (Steve Dillon et Jamie McKelvie). Cette seconde partie de la trilogie du Messie est dans la droite lignée de la précédente, basique mais divertissante.