L'histoire :
La guerre s’apprête à être déclenchée, les Hordes du Chaos ont amenés leurs plus terribles guerriers tandis que l’alliance entre les Hommes et les Nains s’est mobilisée pour repousser la menace. Malgré toute leur bonne volonté, ils n’y arrivent pas : leurs adversaires surpuissants les forcent à sonner la retraite. Le sergent Vogel se réveille en sursaut, au milieu d’autres soldats, tous sont allongés et soignés dans un dispensaire, l’ordre de sainte Sanguine. Le site est situé sur la haute paroi d’un escarpement au milieu d’une forêt. Vogel s’est remis de ses blessures lorsqu’arrive la fin de journée. Une sœur lui propose alors de boire un breuvage l’aidant à dormir. Il refuse et annonce être mort de fatigue. Au beau milieu de la nuit, Vogel fait de nouveau une terreur nocturne et croyant réveiller ses compagnons de chambre, il s’excuse… mais aucune réaction n’est à déplorer. Il se lève constate que tous dorment profondément : le breuvage est du narcisse noir, une puissante drogue. Plus loin, il aperçoit l’un de ses compagnons dévoré par une vampire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quatre tomes apocalyptiques basés sur l’univers de Warhammer 40.000, nous découvrons aujourd’hui, emplis d’espoir, une nouvelle adaptation du jeu de plateau, empruntant cette fois-ci le contexte de la version heroïc-fantasy. On déchante assez vite, en constatant que l’équipe au commande de ce titre est quasiment la même que précédemment. Le scénario écrit conjointement par Dan Abnett et Ian Edington ne se contente plus d’enchaîner les séquences de guerre, mais essaie de mettre en place des personnages sur le long terme. Il essaie également, semble t-il, d’explorer un peu plus l’univers. Nous suivons donc le destin de quatre protagonistes, dans une histoire qui n’est certes pas exceptionnelle, mais qui pourra éventuellement convaincre les fans. La première moitié du tome est rythmée par de nombreuses batailles, avant de laisser place à un aspect plus aventure-horrifique. Visuellement, Rahsan Ekedal livre un travail très irrégulier : la première moitié s’avère clairement très laide, nous rappelant les heures de gloire de la précédente série… puis dès l’arrivée de Vogel au dispensaire, l’album montre une nette progression. Le dessinateur est semble t-il plus à l’aise pour illustrer les séquences plus calmes. Des débuts trop justes pour intéresser le non-initié…