L'histoire :
Uthamir Gundasson se bat dans l'arène contre une véritable force de la nature, un énorme orc armé d'un gigantesque marteau de guerre. Le nain prend petit à petit le dessus, entaillant les nombreuses jointures des jambes de son adversaire. Il essaie, en fait, de faire diversion afin que son ami Skor Lokkinson puisse s'enfuir de sa cage. Plus loin, les armées des Hommes et des nains subissent de nombreuses pertes suite aux attaques répétées d'un griffon. Mais Konig le magicien voit en cette bête un excellent moyen de lutter contre les forces du Chaos. Il fomente alors un plan avec d'autres combattants ayant survécu à la lourde défaite contre les démons pour le capturer et en faire l'un de leurs partenaires. Les forces des Hommes et des Nains commencent à se réunir et les rancœurs, bien que présentes, sont oubliées. Une nouvelle armée se prépare à affronter encore une fois les forces du Chaos. Cette fois-ci, cela ne se passera peut être pas comme la dernière fois…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les adaptations de jeux vidéo ou de jeux de plateau se retrouvent de plus en plus dans les linéaires de nos librairies favorites. Pourtant, leur qualité est loin d'être au rendez-vous et on pourrait même dire que certaines parasitent le panorama accordé au 9e art d’aujourd’hui (pléthorique !). C'est malheureusement le cas de ce Warhammer, qui débutait pourtant avec son premier tome de façon un peu moins épouvantable que son penchant, 40.000. Le scénario se concentre principalement sur deux personnages qui pourraient bien changer le cours de la guerre entre l’alliance des Hommes et des Nains, contre les forces du Chaos. Si le premier volet était un peu gauche, le second se révèle carrément calamiteux. Les rebondissements sont inexistants, les dialogues aussi poussés que dans La guerre du feu… Le tout est simplement ennuyeux au possible et lorsqu'on voit le visuel bancal et parfois bâclé de Rahsan Ekedal, on se demande ce qui nous pousse à continuer la lecture (la rigueur de la rédaction d’une chronique, peut-être ?). Bref, cette adaptation reste maladroite et mauvaise, et ne devrait pas rester dans les annales du 9e art…