L'histoire :
Dans les profondeurs de l'Atlantique Nord, des scientifiques observent ce qu'ils pensent être un animal géant... A Amnesty Bay, un journaliste interroge les habitants afin de découvrir où pourrait bien vivre Arthur et Méra. Aquaman et son épouse aident des géologues qui se retrouvent prisonniers d'une éruption aquatique. Avec des phénomènes comme celui-ci, il n'est pas étonnant que le Roi de l'Atlantide soit souvent en retard aux réunions du Conseil. Des tensions se créent et certains pensent même qu'Arthur est plus intéressé par le monde de la surface que celui des océans. Une nouvelle alarme est déclenchée. Une menace aquatique est en train de ravager des bateaux dans un port. Grâce aux pouvoirs de Méra, Arthur est projeté sur place et découvre une créature gigantesque. Les avions militaires tirent des missiles sur le monstre, en vain. Il s'agit de Karaqan, le protecteur du Royaume de l'Atlantide...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Geoff Johns a tiré sa révérence sur la série Aquaman lors du précédent opus. Pour lui succéder, DC Comics a choisi Jeff Parker, un auteur cantonné jusqu'ici à des séries de second rang mais qui a toujours montré de belles qualités d'écriture. Pour Aquaman, il poursuit la direction de son prédécesseur en misant sur l'action. Dès les premières pages, on comprend que les océans bouillonnent et qu'il va en sortir des créatures gigantesques. Forcément, ces scènes sont assez impressionnantes et rappellent d'une certaine façon un long-métrage comme Pacific Rim pour le gigantisme de ces monstres. Jeff Parker n'oublie pas qu'il peut à présent se servir d'un personnage disponible depuis peu : Swamp Thing. Le prince des mers et la créature des marais vont se côtoyer durant un bon paquet de pages. Sans être révolutionnaire, le scénariste remplit son objectif et comblera assurément les fans. Visuellement, le bilan est correct, même si les différents dessinateurs ne sont pas tous bons. Aquaman repart sur de bons rails.