L'histoire :
Le Batman qui Rit n’en finit plus de remodeler l’univers, pour la plus grande joie de Perpétua. Alors qu’il s’amuse à tout bouleverser, Wonder Woman discute avec la creature du Marais dans les Enfers. Ils interrompent leur conversation car Alec sent quelque chose : deux Batmen descendent pour rendre visite à la reine des Amazones. Elle se présente à eux : deux Batmen et le gigantesque robot dinosaure. Ils tiennent enchaîné un homme encapuchonné. Ils lui donnent l’ordre d’ouvrir les fosses pour y placer leur prisonnier. Wonder Woman, choquée, hésite à obtempérer. Mais le gigantesque Dinosaure lui rappelle violemment ses devoirs. Elle n’a pas le choix en effet : elle ouvre donc les fosses du Tartare et tente de voir le visage caché du prisonnier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’était le nouvel event DC qui prenait la relève de Batman Metal : Batman Death Metal. Comme Scott Snyder semblait se faire plaisir en jouant comme il le voulait et l’entendait avec tous les personnages DC, pourquoi ne pas mettre également de multiples clins d’œil au hard rock, heavy metal, death metal et tout ce qui sonne très fort ? Après tout, le Batman qui rit est bien assez rock and roll pour qu’on accepte ça. Urban a donc l’idée de diviser la série Batman death metal en sept numéros à couverture rigide (comme pour la réédition en « fascicule » dur de Watchmen). Avec en prime une introduction et une interview d’un célèbre musicos aux cheveux longs et une couverture inédite par des Européens. La couverture de ce premier tome frappe fort puisqu’il s’agit de Juanjo Guarnido. Malin commercialement parlant. Sauf que lire ces numéros sans avoir lu ceux de la série principale, c’est du suicide ! L’œuvre monstrueuse de Snyder est déjà bien assez complexe, pour ne pas dire hermétique, pour la découvrir de cette façon. Ici, tout est possible avec des Batmen pleins de piercings, un Flash qui a fusionné avec Docteur Manhattan... La musique, vendue comme un des attraits de cette collection, n’est en fait qu’un clin d’œil et ne vous procurera donc rien à la lecture de cet opus comme si vous alliez faire l’attraction d’Aerosmith à Eurodisney en imaginant vivre un trip de metalleux... L’objet reste beau à voir, d’autant qu’il est dessiné par le vrai « dark » Greg Capullo. Son style inimitable, puissant et cradingue à la fois, fait presque oublier un scénario de plus en plus... rock and roll. Un petit trip à réserver aux collectionneurs acharnés.