L'histoire :
Batman essaie à tout prix de s’en sortir et tente de contacter ses amis à travers les boites-Alfred. Il n’obtient cependant que le silence. La seule personne qui lui répond est Mobius qui se rit de son désespoir. Pendant ce temps, Superman est à terre et fait face au terrifiant Darkseid. Il a d’ailleurs considérablement vieilli et domine tout l’univers. Il ne prête pas attention au discours de Superman qui essaie de le mettre en garde contre Perpétua. Il n’attend qu’une chose : jeter son éternel ennemi dans un puits ardent qui va le transformer en son fils. Darkseid attend ce moment depuis de très nombreuses années. Dans le même temps, Superboy Prime discute avec Wonder Woman. Pour lui, l’ère des super-héros est révolue et ils ont mené le monde à sa ruine. Ses anciennes idoles ne sont plus rien désormais et il doit prendre une décision difficile. Wonder Woman est inquiète et elle sent que son plan a été dicté par le Batman qui Rit. Malgré tout, rien n’arrêtera Superboy.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le projet Batman Death Metal continue sa réédition en mini-format tout en le dédiant à un groupe de musique de hard rock. L’affiliation entre un genre de musique costaud et complètement azimuté avec l’imagination délirante de Scott Snyder peut se comprendre mais de là à l’accepter, il y a un monde voire un multivers ! La version format fascicule en dur avec cette fois une superbe couverture de Mathieu Lauffray est accrocheuse mais il faudra ensuite s’avaler les quelques pages du grand n’importe quoi crée par Snyder. La révolution entamée chez DC provoque des personnages abracadabrantesques ou des versions de nos super-héros difficilement crédibles. Superman a les cheveux longs, Darkseid se mue en vieillard omnipotent et Sergent Rock a littéralement perdu la tête ! Ce n’est pourtant pas la moindre des bizarreries qui pullulent dans cette atmosphère de fin du monde et de fin de comics puisque les dialogues ressemblent plus à une supercherie qu’autre chose. Un assassinat pur et simple car ce carnage fait presque oublier que Greg Capullo est au dessin. L’artiste chevronné exécute avec fougue et passion chacun des délires de Snyder et son style puissant, nerveux et enflammé sent vraiment bon le vrai hard rock ! Pas de quoi malheureusement couvrir l’insupportable symphonie criarde de l’ensemble.