L'histoire :
Aujourd’hui, il faut se battre pour récupérer ce qui est à soi. Car le monde dépérit et les pauvres gens perdent de plus en plus, sans broncher. Mais qui va leur payer ce qu’on leur a volé ? Ce qui est sûr, c’est que Selina Kyle refuse de se laisser faire et elle fera partie des gens qui se battront jusqu’au bout. D’ailleurs, elle décide de sortir dans la rue et de se joindre au mouvement de contestation. Ils sont nombreux à crier leurs revendications sans compter les pancartes qui insultent les riches et revendiquent le droit à la propriété pour les gens de catégorie modeste. Mais les manifestations, ça ne suffit pas toujours. Selina a rendez-vous avec son passé car, comme chacun le sait, le passé n’est jamais totalement effacé. Ici, il a ressurgi de façon étrange. Elle se souvient les années de misère quand elle était l’enfant et les différents stratagèmes précaires que trouvait sa mère pour tenter de les nourrir. Cette fois-là, elle était plutôt confiante car il s’agissait d’une broche Carnot de Paris. Mais le prêteur sur gages, après l’avoir bien examinée, n’en a donné que deux cent dollars car selon lui, la monture n’était pas authentique. Évidemment, sa mère avait accepté car elle n’avait pas d’autres choix. Aujourd’hui, ce même bijou est mise à prix pour trente mille dollars. Catwoman se prépare et compte bien effacer les erreurs du passé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série One Bad Day qui imite le célèbre titre Killing Joke revient avec Catwoman à l’honneur. Gwendolyn Willow Wilson se plonge dans la psyché trouble de ce personnage insaisissable à plusieurs titres. Elle opte pour une approche plus humaine, notamment en donnant des détails insolites sur son passé. On retrouve bien évidemment les mêmes clichés qui accompagnent Selina Kyle comme les chats, une histoire de vol, de la souplesse, du cuir mais aussi Batman… A la différence près que le personnage semble se chercher elle-même en cherchant à déterrer le passé. L’intrigue reste simple et presque basique et se résume en une phrase mais la vraie originalité est cette approche qui tente de percer à jour l’intériorité cachée de Catwoman. Malgré tout, le final déçoit un peu car on pourrait trouver l’ensemble très court, une friandise vite dégustée dont on oublie trop rapidement le goût. Le dessin vaut le détour car Jamie Mc Kelvie propose un style branché et ultra moderne. Selina est plus craquante que jamais avec des yeux perçants et une classe remarquable. Un petit épisode un peu court mais qui souligne le côté magnétique de Catwoman.