L'histoire :
Hawkman, son équipe de Storwatch et les agents du SHADE tentent de sauver l’Ingénieure et de se libérer de Brainiac tout en tentant de revenir sur Terre aidés par Black Adam. Pendant ce temps, Madison Payne file le parfait amour avec Ronnie Raymond, une des deux entités qui composent Firestorm, au grand dam de son ex petit ami Cal Corcoran alias Tim Drake. Jason Rush, l’autre moitié de Firestorm seconde le professeur Yamazake dans ses travaux de recherche sur la dématérialisation des corps. En Afrique, John Constantine et ses acolytes sont partis à la recherche de Superman. Sur Cadmus Island, le groupe de Grifter se déchire, ne sachant trop quel plan adopter pour quitter l’île et détruire l’œil face à un Deathstroke ambigu et une fillette surpuissante nommée Fifty Sue. L’étrange gamine joue avec l’œil et se montre d’une cruauté dérangeante.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le premier volume promettait un récit touffu mais plutôt intéressant, tournant autour de Terry McGinnis, le Batman du futur ramené dans le passé pour empêcher une catastrophe de se produire, le second volet montrait déjà de grosses faiblesses. Les multiples intrigues secondaires développées laissaient le lecteur errer entre des histoires en apparence sans grand rapport les unes avec les autres. Hélas, dans ce troisième tome de Futures End, on retrouve tous les défauts du volume précédent : trop d’intrigues mais aussi un foisonnement d’équipes de héros qui ne laisse pas le temps de s’attacher à aucun groupe. À peine le lecteur entre-t-il dans une sous-intrigue qu’il est ballotté dans la suivante sans réel fil conducteur. Terry McGinnis et son voyage temporel sont relégués la plupart du temps au second plan, alors que c’est encore cette partie du récit qui reste la plus cohérente et la plus intéressante. Futures End mélange donc un maximum d’équipes, d’événements et d’univers sans aucun répit laissant le lecteur complètement sonné, dégoutté même. Graphiquement, ce titre est plutôt bien servi par des dessinateurs de qualité, mais qui ne viennent pas compenser un récit moribond. En refermant ce titre, c’est une impression de fouillis qui domine. Et dire qu'il y a encore un prochain album pour que l'histoire s'achève...