L'histoire :
Un peu partout dans le pays, certains héros reçoivent un message les invitant à se rendre en un lieu précis. Il s'agit en réalité de la Justice League, qui est à la recherche de nouveaux membres depuis le départ de Green Lantern. Black Canary, Firestorm, Element Woman, Zatanna, Nightwing et bien d'autres répondent présents à l'invitation. Superman et les autres membres les observent, cherchant ainsi qui sera le plus à même à les rejoindre. Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce que Platine perde la tête. Le cyborg a tout l'air d'être piraté et s'en prend aux autres. C'est grâce à l'aide d'Atom, une jeune femme pouvant diminuer sa taille à un niveau microscopique, que les hostilités cessent. Le bilan est vite fait. Atom, Element Woman et Firestorm rejoignent la Justice League. Alors qu'ils avertissent les autres candidats, un message apparaît sur l'ordinateur géant... De leur côté, dans la Bat-Cave, Red Robin et Alfred évoquent la mort de Damian et l'impact que cela peut avoir sur le Dark Knight. Mais ils ne voient pas un individu s'immiscer à leur côté avant de les neutraliser. Il est venu afin de s'emparer d'un des secrets de Batman et cherche aussi la façon d'arrêter Superman d'être surpuissant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Justice League fait partie des nombreux titres relancés à l'occasion du New 52. Avec à la barre Geoff Johns, les lecteurs ont eu droit à des épisodes de bonne tenue jusqu'ici. Si le dernier album marquait une pause dans la narration puisqu'il réunissait les épisodes de la série Justice League of America, ce 5ième opus remet l'histoire en marche. Nous retrouvons donc une équipe en plein recrutement dans le premier épisode. Le départ de Green Lantern a marqué les esprits et pour défendre le monde, il faut que des héros soient en permanence prêts à agir. Le souci est que les démarches de la Justice League sont toujours aussi mal comprises. Très vite, nos héros vont affronter la Justice League of America, puis la Justice League Dark. Une guerre des Ligues qui apparaît presque comme forcée, tant Geoff Johns et les autres scénaristes privilégient les bourres pifs aux dialogues. Johns choisit donc -comme d'habitude- la violence à une réflexion qui aurait été logique dans certains cas de figure. Heureusement, tout rentrera dans l'ordre (ou presque). Pas franchement passionnant, ni même très emballant, ce volet souffre aussi de son effet crossover et des multiples dessinateurs qui œuvrent. Presque tous sont très bons mais cela est dommage de ne pas avoir pensé à uniformiser cela au préalable avec un coloriste unique ou mieux un artiste unique. Bref, les event se succèdent chez DC Comics et perdent progressivement de l'intérêt à mesure que les années passent...