L'histoire :
À Nagasaki, un enfant observe le ciel lorsqu'il aperçoit un avion survolant sa ville. En 1945, le pays est en guerre et une bombe est lâchée. De celle-ci sort une silhouette bleutée... De nos jours, Superman vole à très grande vitesse et traverse la couche d'ozone afin d'atteindre le Phare, une station spatiale chutant bizarrement de son orbite. L'Homme d'Acier détruit progressivement le satellite, afin de contrôler sa chute sur Terre, tout en n'oubliant pas de protéger les deux astronautes à bord. Rien n'est facile pour Superman car les drones de réparation s'activent pour réparer les dégâts que le héros de Métropolis a dû faire. Multipliant les efforts, Superman sauve les astronautes et limite le désastre sur Terre. Peu après, alors qu'il se rend de nouveau sur les lieux du crash, l'Homme d'Acier aperçoit les traces d'un autre être doté de super-pouvoirs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Devenu l'un des responsables de DC Comics, Jim Lee ne peut décemment plus occuper le poste de dessinateur régulier sur une série. Alors qu'il s'était rappelé à nos mémoires sur les premiers épisodes de Justice façon New 52, il a rapidement disparu de la circulation. En réalité, il préparait son retour sur Superman Unchained avec le scénariste à la mode Scott Snyder. Ce dernier a imaginé un pitch prometteur puisqu'il existerait un autre surhomme, présent sur Terre avant même Superman. Offrant des séquences spectaculaires dès l'ouverture de l'album, l'espoir est grand. Le souci est que Scott Snyder tombe très vite dans ses travers avec un récit qui ne se transcende à aucun moment. À un tel point que cela en devient ennuyeux. On sent que le scénariste cherche à mettre en lumière Jim Lee mais il n'y parvient pas. D'autant plus que ce dernier a vraiment du mal à maintenir un niveau de qualité constant tout au long des 9 épisodes de l'album. Certaines proportions sont mal respectées et certaines cases sont peu soignées. En plus, le dessinateur ne tenait pas ses délais alors qu'il avait plusieurs épisodes d'avance... Dustin Nguyen n'a que quelques pages à réaliser mais il s'en sort bien mieux. Cette édition noir et blanc aura plus apportée de plaisir aux fans de Jim Lee mais la prestation moyenne de celui-ci (et de son scénariste) n'encourage guère à conseiller l'achat de cette édition.