Après avoir dessiné Alim le tanneur pour Wilfrid Lupano, puis Le voyage aux ombres pour Arleston, Virginie Augustin continue son vaste projet de « se payer des grands » (scénaristes) : avec Yann, elle vient de terminer un diptyque aux frontières du fantastique dans l’Angleterre rurale victorienne, Whaligoë. Sa griffe artistique dynamique demeure de toute beauté, parfaitement calibrée à ce décorum mélancolique envoûtant. Une interview – une fois n’est pas coutume – quasiment réalisé de profil (et non, Virginie n’est pas à quatre pattes, elle est juste penchée en avant !)