L'histoire :
Asuka, Tachibana et Kurokawa se rendent à l’atelier secret de pâtisserie du chef Hiromi. L’atelier a en fait lieu dans l’appartement du chef et les trois jeunes gens constatent que leurs camarades déjà sur place sont heureux. Comme le cours est réservé exclusivement aux garçons, ceux-ci ne ressentent en effet pas de gêne à cuisiner et c’est ce qui explique la bonne ambiance. C’est alors qu’arrive la tante d’Asuka : en tant que reporter pour un magazine, elle est venue avec un assistant pour demander à Hiromi si elle peut faire un reportage sur cet atelier secret. D’abord réticent, le chef finit par accepter car la tante d’Asuka lui promet que les visages des jeunes gens n’apparaîtront pas dans le magazine. Le soir, Asuka dîne avec sa mère et celle-ci lui parle d’épices pour le tester avant de lui demander la date du tournoi pour lequel il est censé s’entraîner. Comme le garçon semble louche, sa mère décide de le prendre en filature le lendemain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mère et le père d’Asuka se partagent la vedette de ce volume avant de céder la place à un poète. Dans un premier temps, c’est la mère du jeune homme qui va mener la vie dure à l’otomen puisque ses soupçons sont tellement grands qu’elle prend son rejeton en filature. L’humour et le suspense s’entremêlent au cœur du premier tiers car la mise en péril du secret d’Asuka vire au n’importe quoi. Puis, l’histoire reprend du poil de la bête lors des chapitres du milieu car le père d’Asuka se rapproche par la force des choses encore plus de son fils et sa véritable identité ne va pas tenir très longtemps. Cette révélation permet de combler nos attentes car cela fait un moment qu’on attend que la vérité soit dévoilée au grand jour et, même si cela ne semble pas apporter un tournant important à l’intrigue, on est tout de même ravi de voir enfin arriver ce moment. S’il y a un peu d’émotion lors de ce passage, c’est surtout l’humour qui fait vivre le récit car des yakuzas improbables vont mettre en place un plan qui l’est presque tout autant afin de remplir une mission tout à fait particulière. Enfin, le retour du poète du lycée permet de remettre l’amour au goût du jour : il ne se passe pas grand-chose au final mais le rendu est assez attendrissant. Les graphismes sont quant à eux toujours aussi charmants et le « gâteau-nours » est très alléchant. Bref, un volume comme on les aime : drôle et un poil sentimental.
