L'histoire de la série :
Daisuké Niwa est en apparence un collégien de 4
L'histoire :
Dark est de retour pour voler un bijou, la chaîne d'Agathe. Cette fois ce n'est pas Hiwatari qui essaiera d'empêcher Dark de dérober l'objet, mais Saéhara, un camarade de classe de Daisuké, fils du commissaire. Hiwatari quant à lui est resté chez lui car ce bijou ne concerne pas la famille Hikari, le véritable nom de Hiwatari. La chaîne s'avère être une relique contenant l'esprit de Ménô Kurashina, un ancien amour du grand-père de Daisuké. Celui-ci vola la relique alors qu'il était lui-même Dark quelques 50 ans plus tôt ! A l'instar de ce vol plutôt facile, même avec l'intervention surprise de Saéhara, le second l'est tout autant malgré la présence de Hiwatari. Cette apparente facilité cache en réalité un piège car « le sage endormi » qu'a dérobé Dark renferme un secret qui pourrait le mener à sa perte. Bien loin de ces préoccupations, Daisuké part en voyage scolaire sur une île où il compte bien profiter de la présence de Riku, son amoureuse. La situation se complique lorsque Riku découvre Risa seule avec Daisuké dans une position compromettante. Et pour ne rien arranger, le vol du « symbole de l'éternité » vire au cauchemar lorsque Hiwatari présent sur les lieux dévoile le piège du « sage endormi » avant de se transformer lui-même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention ce volume va vite, très vite, trop vite ! Non pas que la lecture soit particulièrement déplaisante mais on saute d'une histoire à une autre, d'une scène à une autre avec une vitesse déconcertante. Les raccords ou explications qui permettraient une compréhension du manga dans son ensemble manquent. La psychologie des personnages et le scénario sont dans ce volume encore mal exploités malgré un réel potentiel, et ce tant dans les sentiments amoureux que dans la rivalité familiale Niwa/Hikari. La présence de chapitres spéciaux en milieu et fin de volume tombe comme un cheveu sur la soupe, en plein dénouement d'une histoire prenante même si trop rapide. L'auteur se rattrape un peu sur le dessin en ajoutant cette fois plus de décors que dans les tomes précédents. Les personnages sont toujours bien réalisés et les scènes d'action bénéficient d'un découpage des cases riche, proposant les actions et en même temps des ralentis en encart. Impressions mitigées donc pour ce tome 4 où l'on est poussé dans une lecture que l'on aimerait plus posée...