Tout savoir sur la série
D.N. Angel
Histoire de la série :
Daisuké Niwa est en apparence un collégien de 4<exp>e</exp> normal. Mais sous le coup d'une émotion amoureuse, son ADN permute et il devient Dark, un voleur légendaire disparu depuis 40 ans. Cette malédiction est inscrite dans les gènes de la famille Niwa, voleurs de père en fils. Cette famille est opposée à la famille Hiwatari, qui essaie d'empêcher les Niwas de voler des objets et ce également de père en fils. Il se trouve justement que Satoshi, Le dernier descendant des Hiwatari est dans la classe de Daisuké ! Ces querelles de familles sont toutefois oubliées lorsque Daisuké et Dark font face à leurs amoureuses, les jumelles Risa et Riku Harada, elles aussi au collège avec Daisuké. Les choses se compliquent alors car Daisuké aime Risa, qui elle aime Dark, lui même étant amoureux de Riku ce qui génère des permutations d'ADN et des changement soudains de personnalités. Quelle est la véritable nature de la relation entre Dark et Daisuké ? Et qu'en est-il de la relation entre les Niwas et les Hiwatari ? Autant de questions qui s'ajoutent à un quatuor amoureux où les couples sont loin d'être définitifs...
Ce que l'on pense de la série :
Glénat nous propose avec <i>D.N. Angel</i> un shôjô aux multiples facettes (c'est le cas de le dire). Mêlant intrigue amoureuse complexe Daisuké/Dark avec Risa/Riku et aventure, on y retrouve vols, rivalités ancestrale entre familles et la participation de nombreux personnages aux visées différentes. Ce cocktail permet à <i>D.N. Angel</i> de se rapprocher du shônen pour une heureuse fusion des genres. Bien sûr le scénario reste un classique du genre avec les habituels triangles, voire rectangles, amoureux et des nombreux quiproquos. Mais il est additionné d'une trame de fond intéressante où les informations sont dévoilées au compte goutte. Les plans sont classiques de l'univers du shôjô avec une préférence nette pour les personnages au détriment des décors, qui pour être plus expressif possèdent des yeux surdimensionnés. Ce style n'est pas sans poser problèmes dans les scènes d'action qui du fait du manque de recul sont parfois brouillonnes. Côté dessin, Yukiru inscrit son manga dans la modernité avec des traits fins et précis et des encrages bien réalisés avec très peu de niveaux de gris. C'est typique des productions actuelles comme <i>Rave</i> ou <i>Black Cat</i>. Au final, <i>D.N. Angel</i> est pour l'instant une série agréable à lire, tant par son côté shôjô que shônen. Sans prétention, elle conviendra parfaitement à une petite pause lecture...