L'histoire :
Yuri Honjo, lycéenne de 16 ans, ne comprend pas ce qu’il se passe. Elle était il y a un instant à l'école et, brusquement, elle se trouve en haut du toit d'un building. Outre l'incompréhension, elle assiste à un meurtre exécuté à coup de hache par un type portant un masque orné d'un grand sourire. Lorsque ce dernier se retourne vers elle, la jeune fille ne perd pas un instant et fonce à l'intérieur du bâtiment. Alors qu'elle déambule à travers les escaliers et les couloirs, elle ne croise strictement personne. Seulement, arrivée à un certain niveau, un mur où il est écrit qu'il est impossible de descendre plus bas bloque la cage d'escalier. Yuri ne sait pas quoi faire car le tueur l'a suivie et se tient au bout du couloir. La lycéenne fonce et remonte les marches à grandes enjambées. De nouveau sur le toit, elle remarque qu'il n'y a personne tout en bas dans les rues. Alors que le meurtrier arrive, elle remarque la présence d'un pont suspendu entre son immeuble et un autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La mode est à l'horreur chez les éditeurs de mangas ! Après les séries de Yoshiki Tonogai (Judge, Doubt, Secret) et autres Dilemma ou encore King's Game, voici Sky-High Survival. À l'instar des titres notifiés précédemment, l'univers de cette nouvelle série cultive les mystères. Dès le premier chapitre, nous voyons une lycéenne qui reprend ses esprits en haut d'un immeuble avec près d'elle un type assez balaise, portant un masque et une hache et qui vient tout juste d’assassiner quelqu’un. La mise en place s'arrête là ; l'histoire s'emballe alors et la course-poursuite débute. Si au départ, on s'interroge sur la finalité de l'auteur, très vite, il introduit des éléments toujours plus intrigants et pouvant générer des sueurs froides aux lecteurs. Loin du gore d'un Abyss (avec qui le récit partage le côté « personnages en perdition »), Sky-High Survival est plus classique dans son déroulé. Les effets de surprise sont assez prévisibles si l'on est un habitué du genre. Les dessins sont très corrects avec notamment des personnages soignés. Il faudra aussi noter les quelques petits moments sexy de l'album toujours prompts à réjouir la gente masculine des fans de récits d'horreur. Pas de quoi sauter d'un immeuble, mais prometteur !