L'histoire :
- Le foyer des enfants des étoiles participe à une compétition de baseball contre les enfants d’autres foyers. Après avoir comme à chaque fois perdu un match, durant la pause-déjeuner, Haruo retrouve Tsuda, un garçon du foyer Yokkaichi qui a beaucoup plus de moyens. Ses occupants ont droit à des uniformes de baseball, et leur niveau est excellent. Admiratif, Haruo accepte de suivre Tsuda en ville pour l’après-midi au lieu de revenir jouer. Seulement, la virée traîne en longueur et les enfants sont toujours introuvables tard le soir...
- Sei semble se passionner pour les horaires de train. Si les responsables du foyer pensent que c’est parce que cela lui donne l’impression de partir en voyage, ils ne savent pas que le garçon prévoit de s’échapper pour retourner là où habitent ses parents. Le soir venu, Sei vole les clés de la voiture du foyer et attend que tout le monde s’endorme dans la maison...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des débuts un peu difficiles, la série continue désormais de se montrer à la hauteur de nos attentes à chaque nouvel opus depuis le troisième volet. Cette fois encore, ce sont tout simplement différentes tranches de vie du foyer, des enfants qui le composent et des adultes qui le gèrent qu’il nous est donné de parcourir. Taiyou Matsumoto y retranscrit toujours aussi bien la justesse des sentiments des protagonistes, le tout avec une retenue et une pudeur qui évitent au récit de tomber dans un pathos larmoyant, cela malgré la dureté de la situation des enfants mis en scène. C’est par des silences et des événements magnifiés par une mise en scène intelligente et juste que le mangaka réussit à faire passer l’émotion, dans des situations qui varient pour chacun des enfants, qu’ils soient abandonnés, orphelins, dont la mère est hospitalisée ou tout simplement traumatisés par leur enfance brisée. Graphiquement, si le trait de Matsumoto reste toujours aussi particulier, c’est là aussi par sa mise en scène, les plans et poses choisis, qu’il réussit le mieux à créer son ambiance et faire passer le ressenti des personnages. Encore un volet réussi, en résumé.
