L'histoire :
Le bateau Solaris atteint enfin les côtes du Nouveau Monde avec à son bord Esteban, Tao, Zia, Mendoza, Pedro et Sancho. Seulement, à peine ont-ils le temps de poser un pied à terre que des fantassins espagnols les encerclent. Leur chef, Alvarez, les fait prisonniers et les conduit auprès du seigneur Pizarro. Ce dernier est ravi car il attend de Zia un immense service. En effet, il a en sa possession un quipu, un objet constitué de cordelettes et de nœuds, que seule la jeune inca peut traduire. Cependant, elle refuse de le faire car elle s'est rendue compte que l'item indiquait la localisation d'une cité d'or et que celle-ci se trouverait à proximité de son village. L'équipage du Solaris passe donc la nuit en cellule mais, au petit matin, Mendoza parvient à faire libérer tout le monde. De retour au bateau, ils voient que Gaspard et Gomez, leurs poursuivants, voguent vers eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'adaptation au format manga de la première saison des Mystérieuses cités d'or se poursuit dans un second volet qui conserve à la fois la fidélité à l’œuvre originale et le soin apporté à l'ensemble. Cet opus s'ouvre sur l'arrivée sur le nouveau continent pour nos héros. Et si les espoirs sont immenses, ce sont surtout les dangers qui guettent les aventuriers. La narration est bien fichue, les grands moments sont présents et les ellipses peu nombreuses. Les dessins de Thomas Bouveret restent de bonne facture avec un design des personnages bien maîtrisé. On émettra cependant un petit bémol sur quelques proportions un peu étranges, mais rien de préjudiciable cependant. Il aurait en outre été appréciable que le dessinateur (et ses assistants) bénéficient de plus de temps pour compléter ses pages d'un peu plus de décors, le délai octroyé à la création d'un tel volet étant très courte. Même si la couverture perd la dorure sur son titre, l'intérieur n'en est pas moins chiadé, avec par exemple des pages couleurs toujours présentes en début et en fin d'ouvrage. En bonus, les fameuses informations sur les incas ou sur Francisco Pizarro permettront aux plus jeunes de s'instruire avec plaisir. Très sympa.