L'histoire :
A peine remis de ses blessures, Fou Lou reprend sa route pour la capitale impériale mais se voit une fois de plus rattrapé par les soldats de l'empire... Enfin arrivé à Sarai, Ryu, Nina et Cray se dirigent vers le portail de téléportation mais, alors que l'accès s'ouvre, un soldat de l'Empire fait son apparition. Il s'agit de celui rencontré précédemment et qui était sorti avec une cicatrice de son duel avec Ryu. Cette fois-ci, le soldat invoque un monstre, un Ymechaf, et réussit à attraper Nina. Voulant lui arracher les ailes, le soldat ne voit pas Ryu céder à la colère et se transformer petit à petit en dragon. L'instant suivant, il envoie un puissant rayon vers son ennemi qui le voit passer à seulement quelques centimètres. Etonné, il relâche Nina et voit ses jambes flancher. Passant tous les trois le portail, les compagnons arrivent alors à Astana et, dès leur arrivée, Ryu souhaite se rapprocher de l'aqueduc qu'il a entrevu dans un de ses rêves. Peut être qu'Elina n'est plus très loin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nombreuses sont les adaptations de jeux vidéo en manga ces dernières années et si certaines s'en sortent avec les honneurs, rares sont celles de qualité. Pourtant, ce sont deux œuvres vidéo-ludiques jamais sorties en France qui se voient dotées de bons titres, à savoir Suikoden 3 d'Aki Shimizu (le seul jeu de la série à être resté inédit en France) et récemment le Breath of fire IV d'Hitoshi Ichimura (même symptôme). Publié avec la supervision de l'éditeur Capcom, le mangaka reprend le design très réussi de Tatsuya Yoshikawa et propose une prestation de très haut niveau. Les personnages sont très fidèles au jeu et conservent leur charisme, Fou Lou en tête. Les dessins sont dans l'ensemble très bons mais les décors inconstants et trop peu présents baissent le niveau de l'ensemble. L'histoire quant à elle reprend à merveille les événements du jeu vidéo. Classique mais efficace, le récit remplit parfaitement son rôle en restant très divertissant. Certains regretteront le fait que le héros soit en quête d'identité (il est amnésique), mais cela est assez typique des séries ou des jeux japonais, Guin Saga (en version roman ou manga) ou Chrono Cross (en jeu vidéo) en sont de parfaits exemples. Une adaptation intéressante qui plaira aux amateurs de J-RPG (jeu de rôle japonais).