L'histoire :
Après avoir découvert le défunt dans la salle des écrans, Yû et Hajime décident d’utiliser le code-barres sur le corps pour tenter d’ouvrir les deux portes restantes. Si la première ne s’ouvre pas, la deuxième est quant à elle déverrouillée avec la marque du défunt. Les jeunes gens découvrent alors une pièce où des livres reposent sur des étagères. Hajime s’en approche aussitôt et balaie quelques ouvrages d’une main, dévoilant ainsi l’extérieur du bâtiment : en fait, il y a une fenêtre de cachée derrière les livres et voir la Lune au travers redonne un peu d’espoir aux jeunes gens. Seulement, cela n’est que de courte durée car, en bougeant les étagères, ils découvrent des barreaux qui leur bloquent toute tentative de fuite. Après avoir hurlé de désespoir, Haruka reste prostrée dans un coin de la pièce pendant que les autres consultent les livres à la recherche du moindre indice. Au bout d’un moment, Haruka aperçoit un livre qui attire son regard et devient blanche à lecture de son contenu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Yû et ses amis continuent de chercher une sortie ainsi que des explications sur les raisons de cette sombre mascarade : après avoir découvert une fenêtre protégée par des barreaux, ils vont tenter de découvrir des indices pouvant leur fournir n’importe quel renseignement pouvant leur être utile. Néanmoins, cela ne fait que renforcer la méfiance des uns et des autres, chacun se retrouvant soupçonné à son tour : dans ce contexte, on se demande même si les informations recueillies ne sont pas là juste pour les faire douter de leurs amis. En plus de cette ambiance de paranoïa et d’angoisse, la violence est elle aussi très présente : en plus de traîner un cadavre pour tenter d’ouvrir des portes, les jeunes vont découvrir que le loup a fait une nouvelle victime dont une partie a été découpée à la hache. Alternant de façon rythmée les passages saignants, les moments de doute et d’angoisse, le récit se montre donc particulièrement captivant et très immersif. La qualité graphique est quant à elle toujours au rendez-vous, les dessins ayant de nombreux points forts : tramage et encrage participent fortement et efficacement au rendu de l’ambiance angoissante de l’histoire, les décors bénéficient d’un réel souci du détail, les personnages sont plaisants (surtout les demoiselles)... Une lecture haletante dont on redoute autant qu’on espère la suite.