L'histoire :
Jun et Keita mettent en place un plan pour rétablir le calme dans leur bourg. Ainsi, Keita demande à Jun de se procurer une chaîne et de l’essence pendant que lui-même effectuera quelques préparatifs... Un peu plus tard, le feu embrase la cabane de Jun. La fumée qui s’en dégage alerte les habitants et certains s’empressent d’aller voir ce qu’il se passe. Ils trouvent alors Jun avec un extincteur dans les mains. Celui-ci leur explique que Keita et M. Shoji sont à l’intérieur du bâtiment. Lorsqu’arrive M. Okazaki, le policier local, Jun lui raconte alors que Keita voulait s’entretenir avec M. Shoji qu’il soupçonnait de détournement de fonds. Si cette affaire venait à s’ébruiter, il est évident que l’économie local en pâtirait. Pour le bien de tous, M. Okazaki décide d’aider Jun et les habitants à cacher les détails de ce drame...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec ce troisième tome que Noise trouve sa conclusion : Keita se fait passer pour mort, Jun retourne la police et les habitants de son côté et l’enquête de la préfecture va donc être mise en échec... Toutefois, les choses sont loin d’être aussi simples que cela et les personnages prennent des décisions qui vont avoir des conséquences énormes sur plusieurs années. Il y a bien quelques rebondissements qui sont exagérés ou arrangeants, mais l’ensemble possède un certain suspense et une grande psychologie qui rendent le tout très palpitant. Evidemment, la qualité des dessins a elle aussi son importance car elle donne la touche supplémentaire de réalisme à la série et c’est une bonne chose. Une conclusion bien calibrée, loin d’être... mi-figue mi-raisin !