L'histoire :
Perdu dans l’illusion provoquée par l’abysse, Gilbert erre sur un chemin pavé et bordé de roses. Il est en train de se demander comment en sortir quand il aperçoit une image de lui enfant en train de parler à quelqu’un caché derrière des buissons. Intrigué, Gilbert décide de s’approcher pour découvrir ses souvenirs oubliés, souvenirs qu’il souhaite retrouver autant qu’il les craint. A cette époque, il faisait tout pour protéger son petit frère Vincent, victime de discrimination à cause de son œil rouge. Mais, au fond de lui, Gilbert ressentait cela comme un poids sur le cœur. Pendant ce temps-là, dans la réalité de Sablier, Elliot et Leo trouvent Oz assis avec une mine sombre et en train de tenir une énorme faux, les cadavres étant nombreux autour de lui. Le visage du jeune Vessalius montre clairement qu’il ne sait pas ce qu’il lui arrive, comme si la folie s’était emparée de lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois personnages sont au centre de ce volume riche en révélations : Gilbert et Vincent Nightray ainsi que Glen Baskerville. En ce qui concerne les deux frères, on découvre une partie de leur passé et la force de l’amour fraternel qu’ils se vouent : non seulement ils nous dévoilent une facette jusqu’alors inconnue de leur relation, mais cela nous permet également de comprendre ce qu’il s’est passé à Sablier et lors de la cérémonie de passage à l’âge adulte d’Oz. Le scénario continue de s’étoffer en liant encore un peu plus les évènements marquants et le puzzle commence à s’assembler de plus en plus. Quant à Glen, on apprend enfin le but qu’il recherche et cela s’annonce aussi triste que terrible. L’histoire principale n’évolue certes pas beaucoup mais toutes les explications et révélations fournies ici sont tout de même très intéressantes, approfondissant les personnages et rendant l’intrigue encore plus tragique. Comme on attendait certaines de ces informations depuis un bout de temps, on est donc très satisfait par le récit qui est de fait très captivant et accrocheur, et la pointe dramatique est parfaitement retranscrite. A noter que les Vessalius sont un peu plus représentés qu’à l’accoutumée, ce qui est là aussi une bonne idée. Au final, voici un très bon volume qui renforce notre intérêt et nous maintient en haleine pour la suite qu’on guette d’ailleurs de pied ferme.
