L'histoire :
Sachant que son père ne lui donnera pas les informations qu’il attend, Death The Kid a décidé d’enquêter lui-même sur le mystérieux Eibon. Aussi, il se rend à la bibliothèque, mais tous les livres disponibles dans les étagères se montrent sans intérêt. Le jeune homme demande donc au bibliothécaire de lui donner un livre de niveau 4, mais l’accès à cette classification n’est pas autorisé pour un meister qui n’a qu’une seule étoile. Death The Kid décide de faire jouer le fait qu’il est le fils de Shingami et, effectivement, l‘homme accepte alors de lui chercher le livre. Hélas, l’œuvre a déjà été empruntée par quelqu’un : sur le registre, un certain M a emprunté le livre le jour de l’anniversaire de la fondation Shibusen. Death The Kid en déduit alors que Medusa aussi s’intéresse à Eibon... Un peu plus tard, Medusa charge Crona - par l’intermédiaire d’Elka - d’aller déposer un stylo dans le laboratoire de Stein : non seulement l’objet contient un sortilège d’écoute, mais en plus il va accélérer la chute du docteur dans la folie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier chapitre instaure une ambiance sombre (Death The Kid mène une enquête en cachette, Crona continue d’obéir à Medusa...), le deuxième est quant à lui une « pause détente » car il ne fait pas avancer l’intrigue d’un pouce et ne sert qu’à faire rire grâce au retour de la légendaire épée Excalibur (connue pour sa puissance mais surtout pour son côté insupportable). En revanche, l’histoire repart de plus belle après cela car Shibusen et Arachnophobia vont livrer bataille pour récupérer l’Infusio, une arme d’ensorcellement massif : là, c’est une avalanche de personnages (pour la plupart déjà connus) et de combats qui déferle sur le lecteur qui est emporté par tous ces évènements à un rythme de folie. Par ailleurs, le style graphique est toujours efficace et les personnages et leurs armes sont originaux, mais on retiendra surtout le passage sur le déchirement intérieur de Crona et on s’amusera de la façon dont est mis en avant l’agacement que provoque Excalibur chez Black Star. Une fois de plus, l’auteur nous offre une lecture prenante et on a hâte de tenir le prochain volume entre nos mains.