L'histoire :
C’est la veille de Noël, et Mutsu et Makoto viennent de faire l’amour à l’hôtel. Pendant que le jeune homme prend une douche, la demoiselle décide de regarder ce que renferme la chaussette de Noël que lui a confiée Yô afin qu’elle la donne à Mutsu, et découvre alors une lettre à l’intérieur. Très curieuse, Makoto ouvre le mot et se rend compte que son demi-frère ne demande qu’une chose à Mutsu pour Noël : celle qu’il aime, c’est-à-dire Makoto elle-même. Celle-ci ne sait pas comment interpréter cette phrase (l’aime-t-il comme une sœur ou comme une fille ?) et décide de ne rien dire à son petit ami. Lorsque celui-ci sort de la salle de bain, elle cache la lettre et est comblée de bonheur quand Mutsu lui offre une bague de fiançailles. Le lendemain, Makoto va voir Yô pour mettre les choses au clair. Cependant, Mutsu surprend leur conversation et refuse d’accéder à la requête de son frère qui embrasse alors Makoto. Bien que furieux, Mutsu n’arrive pas à frapper Yô. Déçue, Makoto lui demande de choisir qui il préfère : elle ou Yô…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On aurait pu penser que le fait que Yô avoue ses sentiments pour sa demi-sœur puisse faire avancer les choses mais c’est malheureusement tout le contraire qui se produit. Non seulement, Makoto n’est pas capable d’avouer la vérité à Mutsu, mais il faut en plus qu’elle lui demande de choisir entre elle et Yô, comme si l’amour qu’il leur portait pouvait être le même ! Comme d’habitude, les personnages ne se disent jamais clairement les choses ni ne laissent le temps à l’autre de répondre : du coup, on s’ennuie et le caractère prévisibles des évènements n’améliore pas le scénario. Quant à l’histoire bonus (qui occupe un quart du volume) où une jeune fille se rend compte que son ami d’enfance est amoureux d’elle, celle-ci ne vaut guère mieux car les protagonistes sont particulièrement mièvres. Heureusement, les graphismes sauvent un peu l’intrigue car, s’ils sont classiques, la qualité est tout de même très correcte. Plus qu’un volume pour terminer cette série dont la conclusion s’annonce d’ores et déjà mièvre et affligeante.
