L'histoire :
Ayant compris de quoi Yô avait réellement besoin, Makoto part à la poursuite du jeune homme dans le lycée. Seulement, ce dernier s’est caché dans la maison hantée et la demoiselle est terrifiée par les fantômes et autres zombies qu’elle y croise. Au bout d’un moment, elle finit par retrouver Yô à qui elle annonce qu’elle est venue le sauver : sachant qu’il veut de la sincérité, elle lui explique clairement qu’elle ne l’aimera jamais et que ses sentiments à lui l’indispose. Devant un tel plaidoyer, Yô accepte de renoncer à la demoiselle mais continue de détester Mutsu pour sa trop grande gentillesse. A la fin de la journée, Makoto et Mutsu sont ravis de pouvoir être enfin seuls et la jeune fille se réjouit de pouvoir contempler le beau visage de son petit ami. A cette pensée, elle se remémore le coup de foudre qu’elle avait eu pour lui lorsqu’ils étaient encore enfants et réalise à quel point elle a pu être superficielle. C’est alors que le drame se produit : sa phobie de la beauté revient soudainement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On pouvait s’attendre à pas mal de choses dans ce dernier volet mais l’auteur arrive à nous surprendre en faisant revenir l’histoire au début puisque, dès le premier chapitre, Makoto retrouve sa phobie de la beauté. Alors que le cas de Yô est enfin résolu, la jeune fille se trouve indigne de son petit ami car elle le trouve trop beau, trop gentil et qu’elle est un peu possessive… Comme si cela n’était pas suffisamment ridicule, le scénario traîne en longueur car les faux problèmes existentiels de Makoto occupent inutilement toute l’intrigue. Du coup, on s’ennuie vraiment à la lecture, d’autant plus que les rebondissements sont prévisibles et que les personnages manquent de consistance. On se consolera en se disant que, au moins, les graphismes sont corrects et se sont un peu améliorés depuis le début de la série. Néanmoins, cela n’est pas suffisant pour nous faire oublier le faible niveau scénaristique qui ne confirme qu’une seule chose : le vide de cette série.