L'histoire :
Tetsuya a de quoi être déçu puisque son plan visant à provoquer le licenciement d'Onizuka n'a pas fonctionné. Pire, le professeur un brin loubard n'hésite pas à taquiner cet élève qui est aussi l'un des membres importants du boys band Samurai. Pourtant, Tetsuya a d'autres idées en tête et la première consiste à utiliser ses nombreuses fans pour nuire à Onizuka. Le premier à subir la colère est Uchiyamada qui voit sa voiture taguée ! Alors qu'il arrive en salle des professeurs, Onizuka apprend qu'un paquet a été déposé à son attention. À l'intérieur se trouve un gâteau qui explose quelques secondes après, mettant de la chantilly partout ! Le pire est à venir puisqu'un transporteur approche avec un chariot contenant de nombreux gâteaux du même genre. Bien évidemment, la salle est pleine de crème l'instant suivant. Uchiyamada et les autres professeurs demandent à Onizuka de s'excuser. Plus tard, celui-ci vient voir Tetsuya et n'hésite pas à se mettre à genoux pour que les désagréments cessent. Devant les réactions de l'élève, Onizuka se redresse bien vite et lui annonce qu'il lâche l'affaire. Plus question de s'excuser, maintenant c'est la guerre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si Paradise Lost a longtemps été dans l'esprit des gens un poème de John Milton ou un groupe britannique de métal gothique, il s'agit dorénavant de la dernière série mettant en scène Eikichi Onizuka, le fameux professeur aux méthodes surprenantes. Dans le premier album, Torû Fujisawa avait confronté notre héros à une classe particulière puisqu'elle n'est composée que d'élèves ayant une vie active dans le cinéma ou la musique. En imposant ses idées, Onizuka s'est attiré les foudres de certains dont Tetsuya, un des membres d'un boys band très populaire. Calculateur et manipulateur, ce dernier n'hésite jamais à aller toujours plus loin et ce pour satisfaire ses propres intérêts. Et quoi de mieux que de se servir d'une flopée de fans toutes plus folles les unes que les autres ! Comme d'habitude, le mangaka parvient à conserver une tonalité efficace mélangeant humour, action et réflexion. Si l'excentricité d'Onizuka ou de ses réactions amènent souvent à rire, le malaise d'une jeunesse transpire par ses excès et par les moyens que le héros met pour les ramener à une vie paisible. Ce second opus ne déçoit nullement et prouve même que Torû Fujisawa a toujours des choses à dire. Une excellente nouvelle pour la suite !