L'histoire :
La petite fille de la directrice Nishiwaki est une jeune actrice populaire. Elle a vu trois individus la manipuler et se faire passer pour sa famille « spirituelle ». À force de persuasion, elle a fini par y croire et les a rejoints, dérobant au préalable l'argent que sa grand-mère cachait dans un coffre de son bureau. Sa prétendue famille l'a si bien sous son contrôle que ses membres parviennent à lui faire faire une danse sexy en micro maillot de bain et ce, devant une bande de pervers fortunés... La véritable mère de Ririka confie à Onizuka que c'est de sa faute si la lycéenne s'est fait remuer le cerveau : alors que la jeune fille commençait à rencontrer le succès avec ses diverses apparitions, certaines de ses camarades se montrèrent si jalouses envers elle qu'elle devait être réconfortée par son père. Un jour, ce dernier la déposa à l'école mais, en prenant un coup de fil de son épouse, il ne vit pas le véhicule qui allait percuter le sien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si la carrière de Torû Fujisawa semble définitivement liée à son héros Eikichi Onizuka, il arrive parfois que l'auteur manque un peu d'inspiration sur les séries où il le met en avant. Si Paradise Lost a débuté de manière convaincante, on avait senti un léger essoufflement, l'histoire reprenant presque les mêmes balises scénaristiques déjà lues par les fans dans le passé. Toujours soucieux d'évoquer la société et la jeunesse japonaise, il se penche cette fois-ci sur les individus manipulateurs qui parasitent les âmes en peine. C'est ce qui arrive à la petite fille de la directrice Nishikawa qui pense que trois individus des plus louches sont désormais sa famille. Lorsque l'on voit comment ils la traitent et comment ils se servent d'elle, on comprend qu'Onizuka va jouer un rôle majeur dans la reconquête de la lycéenne. Dans cet album, nous découvrons la manière dont ces individus s'y sont pris et cela fait froid dans le dos tant ce genre de situations paraît aussi réaliste que probable. Bien évidemment, la thématique est passée à la moulinette GTO et se cale parfaitement au sein des péripéties d'Onizuka, éternelle figure de sauveur d'une jeunesse maltraitée. Paradise Lost continue sur son excellente lancée débutée lors du précédent opus...