L'histoire :
Seiya est un des garçons les plus discrets du centre d’accueil pour jeunes dans lequel Onizuka s’est incrusté pendant ses vacances à Shonan. L’adolescent n’a jamais posé trop de problèmes jusqu’ici mais il apprend que son beau-père est de retour. Cette figure paternelle est bien loin d’être une idole pour Seiya qui lui reproche de battre sa mère et de lui avoir imposé dans le dos un énorme tatouage du clan yakuza dont il fait partie. Le jeune garçon met la main sur un pistolet et, la nuit venue, s’échappe du centre pour aller tuer celui qu’il déteste plus que tout. Onizuka ne compte pas le laisser commettre un tel acte et, alors qu’il le rattrape, le professeur décoloré s’amuse à tirer avec ce qu’il pense être un jouet. Manque de chance, c’est en direction d’une bande de loubards que les tirs se sont dirigés. Seiya s’enfuit aussi vite qu’il peut mais est poursuivi par les voyous. Heureusement, Onizuka est là pour le sauver. Le professeur est même prêt à lui apprendre comment résoudre ses problèmes avec les seules armes qui vaillent le coup : ses poings...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le professeur le plus frappa-dingue du 9ème art continue à remettre dans le rang les adolescents présents dans le foyer pour jeunes de Shonan. S’il est parvenu à remettre la terrible Miki dans le droit chemin, cela ne sera pas aussi simple pour Seiya qui s’apprête à utiliser un pistolet pour abattre son beau-père. Onizuka est peut-être très fort pour éviter les drames, mais cette fois-ci il met les pieds dans un terrible engrenage où les yakuzas sont très présents. Avec ce quatrième album, on sent bien que Tôru Fujisawa maîtrise parfaitement son sujet. Évidemment, la thématique reste dans la droite lignée de la précédente série, mais le mangaka parvient à insuffler suffisamment d’humour ou de nouveautés (personnages et problèmes qui vont avec) pour que l’ensemble ne soit jamais redondant. Même les séquences d’action ou de poursuite, qui pourraient lasser les habitués, présentent toujours des choses nouvelles comme notamment les deux jeunes femmes fortement peu vêtues. Fujisawa figure toujours comme un des dessinateurs les plus appliqués. Son trait est dynamique, fin et détaillé. Que du bonheur ! Encore un album qui ne donne toujours pas envie d’arrêter la série, il est fort cet Onizuka... Bien trop fort...