L'histoire :
Le lycée Kyokuran de Tachibana est pris d’assaut par une bande de loubards dirigés par les frères Inugami. S’ils sont venus en nombre, c’est afin d’en finir avec les 1ère C. Kinzo et ses camarades ne se découragent pas et se rendent dans le gymnase où les intrus leur ont donnés rendez-vous. A leur arrivée, ils découvrent d’autres de leurs amis attachés et molestés mais ne peuvent rien faire, n’étant que cinq contre une centaine. Araki apparaît alors au balcon, sans masque, et mangeant un onigiri. L’un des loubards fonce donc sur lui et lui donne un coup de barre métallique, que le professeur capte entre deux de ses doigts. La seconde suivante, un ballon de basket repousse le type : le kamen teacher fait son apparition et annonce que son cours très particulier va débuter ! Araki est en liaison radio avec Kusanagi et le second s’interroge sur le fait que son collègue ait confié son masque à quelqu’un d’autre. Ce professeur masqué fait en tous cas des ravages : les loubards au sol sont de plus en plus nombreux et Kinzo et ses amis s’en donnent eux aussi à cœur joie. Mais qui se cache donc sous le masque ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le milieu scolaire aura été exploré bien des fois par Tôru Fujisawa ! Outre les aventures d’Onizuka dans Shonan Junai Gumi et dans GTO, le mangaka s’immisce une fois de plus (celle de trop ?) dans cet univers où les problèmes sont fort nombreux. Kamen teacher nous raconte l’arrivée d’un professeur hors norme et qui est engagé afin de rétablir l’ordre dans le lycée, pour cela il porte un masque et a le droit de frapper ses élèves ! Pas sûr que cela soit au goût du ministère de l’éducation en France... Fujisawa ne fait pas vraiment briller son titre par une grande originalité, et on a une curieuse sensation de déjà-vu durant toute la lecture de la série ! Dans ce nouveau tome, le mangaka nous ressert même une astuce scénaristique issue tout droit de GTO afin de résoudre le problème de cette invasion de loubards ! Pire encore, la mère de Kinzo nous fera irrémédiablement penser à celle de Murai, une maman dans la fleur de l’âge et à la plastique qui en fera baver plus d’un. Heureusement pour nous, la série a tout de même des qualités et ce troisième tome nous rappelle que son auteur reste redoutable d’efficacité. En effet, l’humour est très présent, la partie « Omen Teacher » est très drôle, et les dessins sont toujours aussi caractéristiques de l’auteur. La gente féminine bénéficie d’ailleurs toujours d’autant de soins ! Si la lecture de Kamen Teacher n’est pas non plus une gageure, elle n’en reste pas moins dispensable. Les fans d’Onizuka attendront le retour de leur héros dans une future série du mangaka (il l’a promis) et les amateurs de ses récits plus adultes comme Tokkô ou Rose Hip Rose rongeront leur frein en attendant... leur suite ? Si vous êtes fan...