L'histoire :
A l’agence, Oozeki apprend que Taki refuse de se faire opérer. Selon Shinobu, le jeune homme ne veut en fait pas guérir et ne compte plus jamais chanter. Oozeki part s’isoler dans les escaliers pour tenter de joindre Taki par téléphone mais ce dernier ne répond pas : il faut dire qu’ils ne se sont plus adressés la parole depuis que le garçon a fait un malaise. Shinobu rejoint rapidement Oozeki qui se surprend à lui confier ses soucis. Shinobu tente de la consoler et de la convaincre de reprendre le sport quand Taki rappelle la demoiselle. Celui-ci est dans le parc devant l’agence et tient à parler à Oozeki en privé. La demoiselle se précipite au rendez-vous et est soulagée quand Taki lui annonce qu’il se fera opérer. Cependant, les oreilles du jeune homme ne s’en remettront jamais totalement et c’est pourquoi il ne veut plus être chanteur. Pire encore : il comptait vivre son histoire d’amour avec Oozeki le temps qu’il serait chanteur et, comme cela n’est désormais plus le cas, il a décidé de rompre avec elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce dernier volume, l’objectif d’Oozeki est simple : redonner à Taki la force de rester chanteur et, par extension, continuer sa romance avec lui. En dehors du fait que le synopsis n’est vraiment pas très épais, il est plutôt sympathique de voir la jeune fille se bouger et se battre au lieu de se lamenter, que les personnages communiquent entre eux et que le récit est très rythmé. Cependant, il y a beaucoup de points négatifs : les rebondissements sont prévisibles, certains passages manquent de crédibilité (notamment Oozeki qui peut courir un marathon alors que cela fait des années qu’elle ne fait plus de sport à cause d’une blessure) et les personnages trahissent trop facilement leurs pensées car ils sont trop expressifs et gâchent donc le suspense. De fait, l’intrigue n’est pas complètement décevante mais perd ce qui aurait pu la rendre palpitante. Quant à l’épilogue de fin, il ne sert pas à grand-chose et se montre donc inutile. Ce cinquième et dernier volet fait donc preuve des efforts de la mangaka mais en fait autant avec les défauts de l’histoire : dommage.